Intelligence artificielle et formation à distance : que faire ?

J’ai souhaité mené une expérience en testant un robot conversationnel comme ChatGPT et comparer cela à un conseiller humain.
En effet j’ai lu dans cet article de Maxence Fabrion que des personnes confrontées à un choix moral ont accordé autant de confiance à un robot conversationnel comme ChatGPT qu’à un supposé conseiller humain.
D’ailleurs plusieurs autorités de régulation, dont celle de l’UE, travaillent à des projets d’encadrement de l’intelligence artificielle. S’agissant de ChatGPT, l’Italie est devenue fin mars le premier pays occidental à bloquer le service, pour des craintes liées notamment à son utilisation des données personnelles (RGPD).
Globalement, l’Union européenne s’inquiète du déploiement de l’intelligence artificielle et développe actuellement un projet de régulation pour mieux encadrer son utilisation.

Est-ce que l’intelligence artificielle va améliorer la formation pour adultes ?

Discussion avec ChatGPT sur la formation
Début du « prompt »…

Oui, l’intelligence artificielle (IA) a le potentiel d’améliorer considérablement les méthodes de formation. Elle peut être utilisée de différentes manières pour faciliter l’apprentissage et fournir des expériences éducatives plus personnalisées. Voici quelques-unes des façons dont l’IA peut être utilisée dans le domaine de la formation :

Systèmes de tutorat intelligents

Les systèmes de tutorat basés sur l’IA peuvent analyser les performances des apprenants, identifier leurs lacunes et proposer des conseils et des ressources supplémentaires pour les aider à progresser. Ces systèmes peuvent fournir un soutien individualisé et adaptatif, en s’adaptant au niveau de compétence et au rythme d’apprentissage de chaque apprenant.

Apprentissage adaptatif

L’IA peut être utilisée pour développer des systèmes d’apprentissage adaptatif qui ajustent automatiquement le contenu et les activités en fonction des besoins et des préférences de chaque apprenant. Ces systèmes peuvent utiliser des algorithmes d’apprentissage automatique pour personnaliser le parcours d’apprentissage, offrant ainsi une expérience plus efficace et engageante.

Chatbots d’apprentissage

Les chatbots alimentés par l’IA peuvent être utilisés comme assistants virtuels pour répondre aux questions des apprenants et leur fournir des explications supplémentaires. Ces chatbots peuvent être programmés pour comprendre le langage naturel et fournir des réponses précises, ce qui permet aux apprenants d’accéder rapidement à des informations pertinentes.

Analyse des données d’apprentissage

L’IA peut être utilisée pour analyser de grandes quantités de données sur les performances des apprenants, afin d’identifier des schémas, des tendances et des facteurs qui influencent l’apprentissage. Ces informations peuvent être utilisées par les enseignants et les formateurs pour adapter leurs méthodes pédagogiques et améliorer l’efficacité de l’enseignement.

Simulation et réalité virtuelle

L’IA peut être utilisée pour créer des environnements de simulation et de réalité virtuelle, offrant ainsi aux apprenants des expériences pratiques et immersives dans des domaines tels que la médecine, l’ingénierie, la sécurité et d’autres domaines complexes. Ces environnements virtuels permettent aux apprenants de s’entraîner et de développer leurs compétences dans un environnement sûr et contrôlé.

Il est important de noter que bien que l’IA puisse être un outil précieux dans le domaine de la formation, elle ne peut pas remplacer complètement les enseignants et les formateurs. L’interaction humaine, la compréhension émotionnelle et la créativité restent des éléments essentiels de l’éducation. L’IA peut compléter et améliorer les méthodes d’enseignement existantes, mais elle ne peut pas les remplacer totalement.

Cela voudrait dire que des formateurs vont se retrouver au chômage, du coup ?

Non nécessairement. L’intelligence artificielle peut certes automatiser certaines tâches dans le domaine de la formation, mais elle ne peut pas remplacer complètement le rôle des formateurs et des enseignants. L’interaction humaine, la capacité à comprendre les émotions, à adapter les méthodes d’enseignement et à fournir un soutien personnalisé restent des aspects essentiels de l’éducation.

L’IA peut plutôt être considérée comme un outil complémentaire pour les formateurs. Elle peut les aider à mieux comprendre les besoins individuels des apprenants, à personnaliser les parcours d’apprentissage, à fournir des commentaires plus précis et à optimiser l’efficacité de l’enseignement.

De plus, l’introduction de l’IA dans le domaine de la formation peut également créer de nouvelles opportunités d’emploi. Par exemple, il peut y avoir une demande croissante de spécialistes de l’IA et de l’apprentissage automatique pour développer, mettre en œuvre et maintenir les systèmes basés sur l’IA utilisés dans l’éducation.

Il est important de souligner que l’impact de l’IA sur l’emploi dépendra également de nombreux autres facteurs, tels que l’adoption et l’acceptation de la technologie par les établissements d’enseignement, les politiques éducatives, la disponibilité des ressources, et bien d’autres encore. L’IA est plus susceptible de transformer les rôles des formateurs plutôt que de les rendre obsolètes.

Vous dites « L’intelligence artificielle peut certes automatiser certaines tâches » lesquelles ?

L’intelligence artificielle peut automatiser certaines tâches dans le domaine de la formation. Voici quelques exemples :

Correction automatique des devoirs

L’IA peut être utilisée pour automatiser la correction de certains types de devoirs, tels que les quiz à choix multiples ou les exercices avec des réponses clairement définies. Cela permet d’accélérer le processus de correction et de fournir des commentaires immédiats aux apprenants.

Recommandations de contenu

L’IA peut analyser les préférences et les performances des apprenants pour recommander du contenu supplémentaire adapté à leurs besoins spécifiques. Par exemple, elle peut suggérer des ressources supplémentaires, des articles, des vidéos ou des cours en ligne pertinents pour approfondir leurs connaissances.

Assistance virtuelle et chatbots :

Les chatbots basés sur l’IA peuvent fournir une assistance virtuelle aux apprenants, en répondant à leurs questions fréquentes et en les guidant dans leur parcours d’apprentissage. Les chatbots peuvent utiliser des algorithmes d’apprentissage automatique pour comprendre le langage naturel et fournir des réponses précises et adaptées.

Analyse des données d’apprentissage

L’IA peut analyser les données générées par les apprenants, telles que les résultats des tests, les habitudes d’apprentissage, les erreurs courantes, etc. Ces analyses peuvent aider les formateurs à identifier les difficultés récurrentes, à adapter leurs méthodes pédagogiques et à fournir un soutien individualisé aux apprenants.

Simulation et réalité virtuelle

L’IA peut être utilisée pour créer des environnements de simulation et de réalité virtuelle dans lesquels les apprenants peuvent s’exercer et développer leurs compétences. L’IA peut être utilisée pour générer des scénarios réalistes, des personnages virtuels interactifs et des rétroactions adaptatives en fonction des actions des apprenants.

Ces exemples illustrent comment l’IA peut automatiser certaines tâches spécifiques dans le domaine de la formation. Cependant, il est important de souligner que l’interaction humaine, la compréhension émotionnelle et la capacité à fournir un enseignement adapté restent des aspects clés de l’apprentissage, qui ne peuvent être entièrement remplacés par l’IA.

Est-il possible qu’un jour ces aspects clés de l’apprentissage soient remplacés par l’IA ? Et pourquoi ?

Il est peu probable que les aspects clés de l’apprentissage, tels que l’interaction humaine, la compréhension émotionnelle et la capacité à fournir un enseignement adapté, soient entièrement remplacés par l’intelligence artificielle (IA) à l’avenir. Voici quelques raisons qui soutiennent cette affirmation :

Compréhension émotionnelle

L’IA actuelle n’est pas capable de comprendre pleinement et de répondre de manière appropriée aux émotions humaines. Les enseignants et les formateurs jouent un rôle essentiel en fournissant un soutien émotionnel, en motivant les apprenants et en créant un environnement d’apprentissage favorable. Leur capacité à reconnaître les émotions, à établir une connexion empathique et à adapter leur approche en conséquence est difficile à reproduire par une machine.

Adaptabilité et flexibilité

Les enseignants et les formateurs sont capables de s’adapter aux besoins individuels des apprenants, en modifiant leurs méthodes d’enseignement, en fournissant des explications supplémentaires ou en ajustant le rythme de l’apprentissage. L’IA peut proposer une personnalisation jusqu’à un certain point, mais elle ne possède pas encore la flexibilité et l’adaptabilité d’un enseignant humain.

Complexité de l’apprentissage :

L’apprentissage ne se résume pas simplement à l’assimilation de connaissances et de faits. Il implique également des compétences telles que la pensée critique, la résolution de problèmes, la créativité et la collaboration. Ces compétences nécessitent souvent des interactions humaines, des débats, des discussions et des feedbacks constructifs qui ne peuvent pas être entièrement reproduits par l’IA.

Valeur de l’expérience humaine :

Les enseignants et les formateurs apportent une expérience de vie, des connaissances contextualisées et des perspectives uniques à l’apprentissage. Ils peuvent partager des exemples concrets, des anecdotes personnelles et des réflexions qui enrichissent l’expérience éducative et favorisent une compréhension plus approfondie.

Cependant, il est important de souligner que l’IA peut être un outil précieux dans le domaine de l’éducation. Elle peut compléter et améliorer les méthodes d’enseignement existantes, offrir des ressources supplémentaires, analyser les données d’apprentissage et fournir un soutien personnalisé. L’IA peut libérer du temps pour les enseignants en automatisant certaines tâches administratives et de correction, leur permettant ainsi de se concentrer davantage sur l’interaction humaine et l’accompagnement des apprenants.

Dans le cadre d’une discussion textuelle, comme nous venons de le faire, comment selon-vous les stagiaires en formation pourront faire la différence entre un formateur et une intelligence artificielle ?

Dans le cadre d’une discussion textuelle, il peut être difficile pour les stagiaires en formation de faire la différence entre un formateur humain et une intelligence artificielle. Cependant, voici quelques éléments qui pourraient les aider à distinguer les deux :

Introduction ou indication explicite

Le formateur humain ou l’IA peut commencer la conversation en se présentant clairement. Le formateur peut indiquer son nom, son rôle et son affiliation, tandis que l’IA peut signaler qu’il s’agit d’un assistant virtuel ou d’un modèle de langage développé par OpenAI.

Style de communication

Les formateurs humains ont souvent un style de communication plus flexible et adaptatif, utilisant des expressions idiomatiques, des émoticônes ou des réponses plus informelles. Les réponses de l’IA peuvent être plus neutres et factuelles, sans expressions émotionnelles ou variations de ton.

Capacité de compréhension et de réponse

Les formateurs humains ont une compréhension plus approfondie et une capacité à s’adapter aux nuances, aux questions complexes et aux contextes spécifiques. Les réponses de l’IA peuvent être plus limitées et dépendent de la qualité des données d’entraînement et des capacités du modèle.

Références personnelles

Les formateurs humains peuvent partager des expériences personnelles, des anecdotes ou des exemples concrets pour illustrer leurs propos. L’IA n’a pas d’expériences personnelles et se base uniquement sur les informations disponibles dans ses données d’entraînement.

Limitations de l’IA

L’IA peut reconnaître ses limites et indiquer quand elle ne dispose pas d’informations spécifiques ou lorsque les réponses doivent être vérifiées par un professionnel qualifié. Les formateurs humains peuvent également reconnaître leurs limites, mais ils sont souvent plus en mesure de fournir des réponses plus détaillées et contextualisées.

Il est important de noter que les avancées dans le domaine de l’IA peuvent rendre les interactions avec les modèles de langage plus réalistes et difficiles à distinguer d’un formateur humain. Cependant, en gardant à l’esprit ces points de distinction et en demandant des clarifications lorsque nécessaire, les stagiaires en formation peuvent se faire une idée plus claire de l’interlocuteur avec lequel ils communiquent.

Est-ce que je peux diffuser vos réponses sur mon site Internet de façon publique ?

En tant que modèle de langage développé par OpenAI, je suis ici pour fournir des informations et aider les utilisateurs dans leurs requêtes. Cependant, veuillez noter que les réponses que je génère sont basées sur un entraînement sur des données disponibles publiquement et sur des modèles statistiques. Je ne peux pas garantir l’exactitude ou la fiabilité à 100% des informations que je fournis.

Il est important de comprendre que la responsabilité de l’utilisation des informations obtenues via ChatGPT vous incombe. Si vous décidez de diffuser mes réponses sur votre site Internet, je vous recommande de prendre en compte les éléments suivants :

1. Mentionner que les réponses sont générées par un modèle d’intelligence artificielle. Vous pouvez indiquer clairement que les réponses sont fournies par ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI.

2. Éviter de présenter les réponses comme étant des informations garanties et vérifiées à 100%. Il est préférable de souligner que les réponses sont générées par un modèle d’IA et qu’elles peuvent contenir des erreurs ou des imprécisions.

3. Encourager les utilisateurs à consulter des sources supplémentaires et fiables pour obtenir des informations complémentaires ou vérifier les informations fournies.

4. Respecter les droits d’auteur et les droits de propriété intellectuelle. Assurez-vous de ne pas reproduire ou diffuser du contenu protégé sans les autorisations nécessaires.

En fin de compte, la décision d’utiliser les réponses générées par ChatGPT sur votre site Internet et la manière de les présenter relève de votre propre responsabilité.

Communiqué à propos de nos groupes Facebook

A propos de nos groupes Facebook

Si vous consultez cette page, c’est sûrement car vous êtes abonné à un de nos groupes Facebook :

Nous souhaitons nous assurer que chacun a appréhendé notre nouveau fonctionnement.

Coopérer et prospecter sur Facebook ?

Des personnes cherchent à échanger avec leurs paires, partager des trucs et astuces, cela fonctionne plutôt bien à condition de trouver le bon groupe.

Mais Facebook a été conçu pour les particuliers, donc les groupes de discussion professionnels et de qualité sont rares.

A l’inverse LinkedIN, qui est un réseau social conçu pour les professionnels, propose de nombreux groupes, voir https://www.linkedin.com/groups/

Rechercher des missions en télétravail sur LinkedIn par vous-même peut rapidement devenir un travail à temps plein en soi. Voici quelques astuces :

Attention aux arnaques sur Facebook

Nous avons créé un espace afin de signaler les magouilles du télétravail, les escroqueries du marketing de réseau/closing/opportunités magiques, les petits arnaqueurs de Facebook, les gourous du coaching et les formations « gagnez de l’argent en restant chez soi », voir https://amteletravail.fr/arnaques/

Par exemple, le groupe « TELETRAVAIL en FRANCE et EUROPE » diffuse des possibles arnaques et ceci quotidiennement, voici un florilège :

Exemple 1

Exemple 2

Exemple 3

Exemple 4

 

Pour ceux qui débutent

Nous avons rassemblé plusieurs pages et ressources :

Pour ceux qui sont opérationnels

En 1996 j’ai créé le premier réseau francophone de télétravailleurs indépendants.

Aujourd’hui nous souhaitons développer une véritable communauté : « Les compagnons du télétravail« .

Le principe : « Je t’accompagne, car tu accompagneras le prochain apprenti, chacun est le maillon d’un collectif« .

Ce concept, qui est une sorte d’Emmaüs du télétravail, est conçu pour être essaimé au niveau local et s’inscrire dans une économie sociale et solidaire.

Je l’ai expérimenté sur le terrain avec CVStreet, ceci avec des demandeurs d’emploi de longue durée. D’ailleurs je vous invite à visionner le long métrage éponyme :

Passage en mode associatif

Pour que le mécanisme de transmission puisse être effectif, nous avons souhaitons expérimenter (sur une cinquantaine de personnes, voici leur avis), puis formalisons au niveau opérationnel cette pédagogie basée sur le compagnonnage et le travail coopératif.

En janvier 2023 nous avons quitté l’économie traditionnelle pour passer en association à but non lucratif. L’association AMT est un organisme de formation (notre modèle économique est basé sur des financements publics, privés et du mécénat).

Nous disons ceci : “Quand une personne a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson”.

Afin d’être éligible aux fonds de formation, nous avons obtenu la certification Qualiopi, qui nous permet de dispenser des formations aux travailleurs indépendants (financements publics susceptibles d’être acceptés sur remise d’un dossier au FIF-PL ou à l’AGEFICE) : voir notre catalogue de formation et la procédure de prise en charge.

L’adhésion annuelle à l’association est de 5 € par an. Ceci inclut une licence du logiciel Extranet Google Workspace (115 EUR/an mais que offrons à chaque membre grâce au mécénat de Google) :

Adopter les outils utilisés par les PME et Grands comptes nous permettra de commercialiser les compétences de notre collectif.

Voir la feuille de route.

Transmission, solidarité et entraide

Pour transmettre : nous lançons une Université ouverte du Télétravail pour dispenser gratuitement des cours pour les personnes résidant dans les pays francophones.

Pour l’entraide/la solidarité : nous avons adopté le principe des SEL

Enfin, pour que chacun puisse mettre en pratique son savoir vendre, notre banque de missions, vous permet de développer votre activité.

Si vous souhaitez éventuellement nous rejoindre… Je vous demanderai de vous présenter, selon cette trame :

  • Localisation (France ou hors de l’Union Européenne et votre ville)
  • Statut (demandeur d’emploi, freelance ou autre)
  • Vos domaines de compétences (Les 3 principaux)
  • Votre cible principale en termes de marché
  • Vos disponibilités
  • Votre chiffre d’affaires prévisionnel pour 2023

Ceci en créant un Bureau Virtuel

Quitter les groupes et les discussions « Messenger »

Si notre projet ne vous intéresse pas, voici les procédures pour quitter nos groupes et discussions Messenger

Si notre projet ne vous intéresse pas, procédure pour quitter nos groupes

Quitter un groupe depuis un ordinateur

Si vous ne souhaitez quitter un groupe Facebook, depuis un ordinateur, cliquez sur le menu à 3 points (en haut à droite) :

Quitter un groupe depuis un smartphone

Cliquez sur le bouton « Membres » :

Puis suivez les instructions :

Quitter une discussion depuis un ordinateur

A droite du nom du groupe, cliquez sur la flèche :

Puis sélectionnez « Quitter la discussion » :

Quitter une discussion depuis un smartphone

Cliquez sur l’icône en forme de ‘I’ en haut à droite de « Messenger ».

Puis sélectionnez l’option en bas de la liste :

 

Savoir se vendre pour mieux facturer

Souvent les télétravailleurs indépendants sont pris par le temps.
Ils souhaitent remplir leurs carnets de commandes à tout prix et en oublient l’essentiel.

Mieux vaut 1 affaire à 1000 EUR que faire 10 devis à 100 EUR.

Pourquoi ? Car nous ne sommes pas Coca-Cola et ne pouvons pas faire nos marges sur du volume… mais par contre, tels des artisans nous pouvons faire de la qualité.

Qu’est-ce que le marketing ?

Définition : le marketing, ou la mercatique, est un ensemble de techniques de ventes et leur mise en œuvre. C’est ce qui précède la vente.

Le marketing implique de connaître son marché (clientèle, ses attentes, ses besoins récurrents) et sa concurrence (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Ceci afin de mettre au point une stratégie pour commercialiser ses services : définir le « produit » d’appel, son prix, son canal de distribution et ses moyens de promotion. Il s’agira de répondre à 5 questions : : A qui ? Quoi ? Combien ?  Comment ? Pourquoi ?

L’exemple de Coca-Cola

Comme la firme américaine, nous allons vendre nos services plus chers en les rendant uniques, car adaptés à une clientèle définie. Je ne vends pas le même service à un médecin et à un chirurgien.

Ceci pour que personne ne puisse dire “quelqu’un fait exactement la même chose que vous”.

D’ailleurs les grandes marques n’hésitent pas à inventer des déclinaisons de leur marque.

Souvenez de Coca-Cola (de l’eau, du sucre et une formule magique).

Jamais la firme ne vous dira « cela fait grossir ».

Pourtant les sodas contiennent en moyenne 100g de sucre par litre, soit l’équivalent de 4 morceaux de sucre par verre, ce sont des bombes caloriques !

 les sodas représentent un désastre pour la ligne

Le marketing de la pastèque

Regardez cette illustration récupérée sur le blog de Frédéric Canevet :

Selon lui « La valeur ajoutée, c’est aussi prendre de l’information et apporter de la valeur ajoutée en transformant le contenu« .

Pour les télétravailleurs indépendants, il s’agit d’apporter une part de soi et d’innover en s’adaptant aux besoins de ses clients (et non l’inverse).

Je pense qu’il n’est pas possible de simplifier et de donner « une » leçon, ceci car chaque individu fera SA proposition.

C’est pour cela que mes formations qui abordent les aspects marketing sont individualisées et que notre catalogue parle de « canevas ». En effet, faire une vidéo Youtube de type « Ma méthode est la meilleure » n’est pas mon type de pédagogie.

C’est l’histoire de 3 petits gâteaux

  • Le premier gâteau, présenté dans son plus simple appareil, est nommé “madeleine” (ça n’y ressemble pas vraiment mais bon, admettons…), il est affiché au prix de 30 centimes d’euros.
  • Le second est strictement identique au premier, mais son nom devient “muffin” et se dote d’une caissette hautement plus glamour. Son prix passe à 2,50 €.
  • Enfin le troisième devient “cupcake” et s’agrémente d’une généreuse crème parsemée de gourmandes pépites de chocolat. Son prix : 5,50€.

Voici un résumé en image de la « valeur perçue » :

Et du taux de marge :

Nous le voyons via l’exemple, ci-dessus, que la valeur change en fonction des attributs que l’on confère à notre produit.

Ainsi, en fonction des choix opérés, un même produit peut avoir sa valeur démultipliée.

Cela vaut bien le coup, de passer un peu de temps sur l’étude de valeur, non ?

La leçon !

Le blog de Plik Plok Factory nous indique que le « marketing du Cupcake » nous enseigne fondamentaux suivants, chacun doit :

  • Soigner son identité, qu’elle soit visuelle ou non.
  • Rendre visible son service et ce en créant du contenu.

Vous avez beau avoir le meilleur produit du monde si personne ne le connaît, personne ne l’achète.

Faut-il « se » vendre ou pas ?

Bien entendu que non. Par contre, on peut très bien préparer l’intention d’achat en faisant un bon marketing.

Ce marketing personnel, ou personal branding, ou marketing de soi-même, est le fait d’identifier vos compétences, vos valeurs et votre valeur ajoutée.

Ceci pour mieux cibler vos prospects et futurs clients.

Ainsi le télétravailleur indépendant comprendra avec aisance son public professionnel, son positionnement et son image, comme on markète un service ou un produit.

C’est un des points que nous abordons dès le début de notre formation « Développer une activité de services en télétravail ». Pour les curieux, c’est ici.

Sources utilisées :

Nouveautés pour les nomades : un camion-télétravail !

Venant du Japon, un concept de camion de voyage nous permettrait de faire du télétravail de n’importe où, mais d’autres idées encore plus folles émergent pour télétravailler plus et faire du GreenWashing !

Dotée d’un sens aigu des affaires, Mitsubishi a lancé un nouveau concept de camion-télétravail. Selon eux :

Affirmer que les habitudes de travail ont changé depuis l’épidémie de Covid-19 n’est plus très original.

Ceci pas uniquement en raison de problèmes d’approvisionnement ou du développement de nouvelles mobilités.

Du coup, ces nouveaux véhicules ont fait leur apparition pour s’adapter au télétravail ! Et qui s’appuie sur une idée dite « d’appropriation du pouvoir de guérison de la nature ». En somme, ces véhicules permettraient de se connecter avec l’extérieur et de se détacher du stress généré par des réunions successives.

Description copiée/collée de cette page : Le poste de travail à double écran et la table et le banc rétractables sont bien configurés pour le travail, se rangeant facilement dans leurs armoires de rangement lorsqu’il est temps de se déconnecter. Le comptoir élégant en noyer, l’évier et la cuisinière à induction sont à portée de main pour préparer des boissons et des repas légers, et une pièce d’ingénierie soignée transforme un coin du camion en une salle de douche privée grâce à l’utilisation d’une porte accordéon en bois. De plus, un flanc pliable s’ouvre pour former un pont, offrant un endroit parfait pour se détendre.

Selon AutoPlus, ce projet est développé en partenariat avec un préparateur spécialisé dans les véhicules commerciaux, Pabco, ainsi qu’un concepteur de vans de voyage, Dream Drive. Il s’agit plus précisément d’une camionnette légère, nommée NOMADPro. Elle a été réhabilitée comme un bureau itinérant et a été aménagée avec tous les équipements confortables nécessaires. Avec ce véhicule, la marque montre aussi aux usagers sa vision du télétravail : un moment où le confort, le calme et la mobilité sont tout autant privilégiés que le travail.

Dans le même ordre d’idée, on pourrait également imaginer un camion pour faire la grève.

Ou encore se souvenir du gouvernement des Iles Caïman (Royaume-Uni), qui avait lancé en octobre 2020, un programme destiné à attirer « les télétravailleurs du monde entier » !

https://www.francaisaletranger.fr/2022/08/24/le-visa-du-nomade-numerique-aux-iles-caimans/

Télétravailler aux Îles Caïman est possible si vous gagnez plus de 100.000 dollars par an

Tout en précisant : « Pour être éligible, il faut gagner au minimum 100.000 dollars (environ 85.000 euros) par an », selon CNBC.

Peut-être que prendre un vélo suffira.

C’est ce qu’a pensé Buck qui surfe sur l’une des tendances actuelles est celle des « digital nomades », c’est-à-dire l’utilisation des outils numériques pour travailler de n’importe où afin d’être le plus mobile possible.

Et c’est aller encore plus loin avec la cabine dans un Monoprix de Kabin:

Retournons au Japon, avec les CocoDesk qui proposent tout le confort nécessaire pour télétravailler en attendant son métro. Ce sont des box individuels installés dans les couloirs du métro qui permettraient à n’importe qui de travailler « au calme« .

Pour conclure voici la carte des espaces de Coworking :

On peut laisser le mot de la fin à Philippe DOUILLET, ergonome et diplômé de droit social. Il est aussi chargé de mission à l’ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) au département « Santé et Travail » :

De nombreux travaux de psychologie du travail et d’ergonomie ont montré que le facteur du lien social est primordial pour être bien au travail, et cela se construit dans la réalisation du travail en collectif, les relations quotidiennes aux autres, les échanges formels et informels. Malheureusement, le télétravail à grande échelle risque d’accentuer l’individualisme au travail dont, par ailleurs, on a montré les limites même sous l’angle de la performance.

Et pour finir, voici un lien vers un outil anti greenwashing de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour éviter de dire que les entreprises “se donnent une image écologique et sociale alors qu’elles ne font aucun véritable effort sur ces enjeux” : https://communication-responsable.ademe.fr/antigreenwashing

Faut-il avoir peur du Machine ou du Federate Learning ?

Comment le Machine Learning et les autres avancées technologiques vont-ils devenir une réelle opportunité pour l’économie du savoir ? 

Tout commence par l’installation d’une application !

J’étais en train de bidouiller sur mon smartphone.

Je souhaitais installer un nouveau compte Google (pour l’association), et j’ai vu cet étrange écran :

private compute services google

Afin d’approuver l’installation de l’application « Private Compute Services« , je me suis posé une question.

Ce billet est aussi dans le même registre que celui-ci « Vous allez être recruté grâce aux jeux en ligne et aux robots !« .

Qu’est-ce que l’application « Private Compute Services » de Google ?

A priori le but de cette fonction que Google puisse apprendre de nous, ceci pour qu’il puisse nous fournir de meilleurs services.

Certains disent aussi qu’Uber a mis en place son Machine Learning pour prédire plusieurs choses, et je pense pour avoir suffisamment de données pour les futures voitures autonomes (qu’elle pourra revendre ou utiliser).

Notre une vie privée devient-elle un jeu de données ?

Google a également introduit et plus récemment mis en libre accès Private Compute Services (PCS), qui est décrit comme une « voie privée » permettant de mettre à jour et d’améliorer les modèles de machine learning sans porter atteinte à la vie privée des utilisateurs.

Alors Google a fait une bande dessinée pour nous expliquer tout cela.

Comme si la meilleure façon d’expliquer l’informatique était de nous parler comme si nous étions des enfants !

En tout cas, c’est très bien fait et voici un extrait :

L’entreprise a maintenant donné une description plus détaillée de l’architecture de PCC, et notamment un document technique récemment publié qui vise à instaurer la confiance par la transparence.

« PCC permet aux fonctionnalités de communiquer avec un serveur afin de recevoir des mises à jour de modèles et de contribuer à la formation de modèles globaux par le biais de services de calcul privés (PCS), dont le noyau a été mis en libre accès », explique Google dans ce document. : 


C’est assez technique, mais les ingénieurs de Google Dave Kleidermacher, Dianne Hackborn et Eugenio Marchiori expliquent dans un billet de blog qu’ils utilisent le Federate Learning pour mettre à jour les modèles de Machine Learning, tout en préservant la confidentialité des données. C’est donc un nouveau concept « La confiance distribuée » !

« Le paradigme de la confiance distribuée, où la crédibilité se construit à partir de la vérification par de multiples sources de confiance, continue d’étendre cette valeur fondamentale. L’ouverture des mécanismes de protection des données et des processus est un pas vers la vérification de la vie privée ».

Nous voici rassurés.

Le concept de confiance distribuée

La blockchain, ou la confiance distribuée est le nom d’une note écrite par Yves Caseau, membre de l’Académie des technologies et Serge Soudoplatoff Expert de l’Internet, cofondateur de Sooyoos et Scanderia.

Voici son introduction :

Les grandes innovations sont le fruit du croisement de nouvelles possibilités technologiques et d’un contexte sociologique propice qui transforme ces technologies en usages. Ainsi, la blockchain est née, d’une part, de la rencontre de la cryptographie asymétrique et des systèmes distribués, et, d’autre part, d’un terreau sociologique opportun. Ce dernier résulte de la crise de confiance des citoyens envers les institutions, les amenant à chercher de nouvelles formes de gouvernance.

En conséquence, il est précisé que ce type de technologies (ici la blockchain) remet totalement en question le rôle des institutions, banques, études notariales, et modifie en profondeur l’administration. C’est vrai. Et d’ajouter :

Les premières expérimentations, qui vont bien au-delà du bitcoin, comme les organisations décentralisées autonomes, montrent le caractère radicalement disruptif de la blockchain.

Je n’aime pas le mot « disruptif« . En économie, la disruption désigne le bouleversement d’un marché sur lequel les positions sont établies avec une stratégie inédite. Celui qui fait couler beaucoup d’encre en ce moment, c’est lui (ChatGPT, pas Korben) :

Et faire attention à ce type d’annonce, bien entendu… :

Enjeux d’Internet, comme un espace politique

Comme tous les marchés mondiaux, les marchés technologiques échappent en partie aux décisions politiques nationales.

La question est donc de savoir si confier à Google nos données est une bonne chose ou non.

J’en avais discuté avec Stéphane Bortzmeyer, informaticien qui a écrit « Cyberstructure, L’Internet, un espace politique« .

Ceci dans le cadre du projet « Quitter Facebook ?« .

Notons le dernier billet de Stéphane, intitulé « Un modeste avis sur ChatGPT« . J’aime bien le terme « Modeste ». Extrait :

Est-ce que cela signifie qu’on peut réellement parler d’intelligence et que les humains sont désormais inutiles ? Pas si vite. D’abord, l’intelligence, ce n’est pas de savoir exécuter une tâche, c’est de savoir quelle tâche exécuter. De ce point de vue, ChatGPT est loin de l’intelligence. Plusieurs personnes ont pu constater qu’on pouvait lui demander des textes contradictoires (« explique pourquoi il est important d’augmenter les impôts » puis « explique pourquoi il faut baisser les impôts », et ChatGPT s’exécutera). Cela va certainement « disrupter » certains secteurs, comme celui des rédacteurs sous-payés qui écrivent vite et mal.

Au sujet de la rédaction : un télétravailleur situé à Madagascar d’écrire ceci sur Mastodon :

Cette personne devait sûrement faire allusion à Reworld Media, notamment. D’ailleurs j’ai lu que l’action de ce groupe pourrait se faire chahuter, et ceci selon des algorithmes de trading. Marrant non ?

Pour revenir sur l’échange sur Mastodon, il se conclut ainsi :

Pour en finir avec ChatGPT ou pas !

Comme tout le monde devait dire quelque chose sur cette IA, je me sens beaucoup mieux : ça y est; j’ai fait un billet sur ChatGPT ! Vite allons sur Twitter le partager. Comme cela ChatGPT pourra apprendre ce qu’il se dit sur elle.

Nombre de Tweets sur ChatGPT dans la dernière heure

D’ailleurs je me demande si quelqu’un a fait le test suivant : demander à ChatGPT de se décrire elle-même. C’était trop tentant, j’ai donc ouvert un compte (on demande email + numéro de téléphone + confirmation par SMS) :

Questions pour ChatGPT

Tout le monde a fait pareil avec Siri et les autres assistants, certains ont de l’humour et on peut se faire piéger. Voire on se fera tous piéger un jour ou l’autre.

Ma conversation avec ce logiciel s’est terminée ainsi :

La Tech et l’Économie du savoir

Je résume mon questionnement, afin de préparer un prochain billet : comment le Machine Learning et les autres avancées technologiques vont-ils devenir une réelle opportunité pour l’économie du savoir ?

De lire l’introduction de ce texte « Les marchés de technologies dans l’économie du savoir » sur Cairn :

C’est désormais un lieu commun que de dire que nous vivons dans une économie du savoir. Comme tous les clichés, celui-ci a quelque chose de faux dans la mesure où il laisse entendre que les économies précédentes ne s’appuyaient pas sur du savoir. Si quelque chose a changé dans le système économique qui caractérise la majorité des pays industrialisés depuis deux siècles et demi, c’est sans doute l’importance croissante que le savoir scientifique et technologique revêt pour l’activité économique.

Ce que nous soutenons, nous, c’est que ce qui distingue l’économie dite « du savoir » par rapport à ce qui existait aux époques précédentes, c’est le rôle croissant du savoir en tant que produit économique, acheté et vendu sur les marchés de technologies.

Je pense que je vais installer cette application et on verra si je deviens plus intelligent ou non ! Pardon, je voulais dire : si mon smartphone me fournira de meilleurs services…

Sources utilisées :

Les formalités des entreprises via la plateforme de l’INPI : une blague ? Non.

Ce n’est plus sur le site de l’URSSAF qu’il faut immatriculer son entreprise individuelle mais sur formalites.entreprises.gouv.fr

Un guichet unique pour dématérialiser la création d’entreprise

Je discutais avec Sandra (future télétravailleuse), qui m’informe que ce n’est plus sur le site de l’URSSAF qu’il faut s’immatriculer mais sur celui de l’INPI.

Je n’y crois pas un mot car j’ai utilisé cette structure pour déposer une marque, à plusieurs reprises. Et pourtant, c’est une mesure annoncée le 16 novembre dont on n’a pas fini de voir les conséquences et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.

La page concernant la création d’entreprise de notre rubrique « Démarrer votre activité en télétravail » a été donc mise à jour.

Une idée qui datait

L’idée d’un Guichet Unique, qui était un vieux fantasme, pour les créateurs d’entreprises a enfin vu le jour…

Le gouvernement nous proposerait donc un portail internet sécurisé, auprès duquel toute entreprise sera tenue de déclarer sa création, la modification de sa situation ou la cessation de ses activités. L’INPI a été désigné par le gouvernement comme opérateur de ce site.

Lancement effectué !

Le communiqué est ici, voici un extrait :

Le Gouvernement poursuit l’action de simplification en direction des entreprises en instaurant un guichet unique pour toutes leurs formalités et un registre unique consignant ces informations, conformément aux dispositions prévues par les articles 1er et 2 de la loi PACTE de mai 2019, portée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Ce guichet, entièrement dématérialisé, est déjà accessible via un site internet utilisable dès à présent sur : www.formalites.entreprises.gouv.fr

Toutes les formalités de création, modification, cessation d’activité, ainsi que le dépôt des comptes annuels (pour les entreprises qui y sont soumises), sont désormais disponibles sur ce site opéré par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), pour le compte de l’Etat. L’utilisation de ce guichet sera obligatoire au 1er janvier 2023.

Passer par l’INPI pour créer votre entreprise

Témoignage d’une future télétravailleuse

Sandra, qui comptait s’installer en tant que télétravailleuse indépendante témoigne :

« Moi qui comptais être opérationnel début janvier 2023, cela ne va pas être évident. J’ai appelé l’URSSAF qui m’a indiqué qu’il fallait aller sur le site de l’INPI pour créer mon entreprise ! »

Émilie, qui souhaite modifier des informations sur son entreprise individuelle, nous confie :

« En début d’année, je souhaitais modifier mon nom commercial, j’ai rentré de nombreux éléments. Mais la complétude ne se fait. Il y a une sorte de boucle dans le mécanisme de saisie. On ne peut pas passer à l’étape suivante et on doit repartir quasiment de zéro. Au bout de 3 tentatives, j’ai pu compléter le dossier et transmettre ma demande. Très rapidement une personne m’a contacté pour le suivi, si la modification n’est pas encore faite, ma démarche a été prise en compte ».

Vous avez bien lu, désormais le service est opéré par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) qui était reconnu pour le dépôt de marques et de brevets.

Et Twitter de s’enflammer

Sur Facebook, on fait de la pub ou on demande de l’aide !

L’INPI a été désigné par le gouvernement

aller dans la rubrique "créer une entreprise" ?

Des avocats déposent une motion

Le Barreau de Marseille communique sur Facebook :

Selon eux :
Dès son lancement, la plateforme du Guichet unique n’était pas opérationnelle et ne permettait pas de recevoir toutes les formalités des entreprises et le service a été totalement paralysé durant près d’une semaine. Nous constatons notamment qu’à ce jour de graves dysfonctionnements subsistent pouvant mettre en péril l’économie française et l’activité de tous les professionnels qui y contribuent. De plus, l’arrêté du 28 décembre 2022 instaurant une procédure dérogatoire est trop imprécis et comporte de nombreuses lacunes qui ne permettent pas de fournir une solution palliative efficace.

 

Parcours du combattant

Et l’URSSAF dans tout ça ?

Habituellement, on devait passer par : https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/

Sur ce site proposé par l’URSSAF, ma page intitulée « Créer mon auto-entreprise – Autoentrepreneur.urssaf.fr » a été modifiée, et indique la nouvelle adresse à utiliser : https://formalites.entreprises.gouv.fr/

Voici une copie d’écran, et si on constate qu’une procédure est décrite, c’est en fait le début d’un labyrinthe.

Les étapes de la création d'une auto-entreprise

Je clique sur le lien proposé : « À compter du 1er janvier 2023, effectuez toutes vos formalités sur formalites.entreprises.gouv.fr« .

Accueil | Formalités d’entreprises

J’arrive vers un nouveau site formalites.entreprises.gouv.fr, la page d’accueil contient le texte suivant : « Bienvenue sur le site des formalités d’entreprises !« .

Puis je lis en bas de page précise et cela me rassure : « Bonne navigation, laissez-vous guider ! »

Voici une copie d’écran : Bienvenue sur le site des formalités d’entreprises

Les deux liens « Déclarer » et « Suivre » renvoient vers le même site : https://procedures.inpi.fr/

Une fois cliqué, on est redirigé vers l’adresse URL : « https://procedures.inpi.fr/?/ »

Pour ceux qui connaissent l’informatique, le point d’interrogation est une façon originale de nommer un répertoire, un dossier ou un alias (raccourci vers un dossier ou un fichier).

Laissons-nous guider…

On récapitule, notre chemin d’accès :

  1. https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil/creer-mon-auto-entreprise.html
  2. https://formalites.entreprises.gouv.fr/
  3. https://procedures.inpi.fr/?/

Je me dis que je suis arrivé à bon port et là sidération, un message m’accueille :

En raison d’une opération de maintenance informatique, les services en ligne de l’espace e-procédures et de DATA INPI seront indisponibles samedi 21 janvier 2023 de 9h à 17h.
Nous vous invitons à anticiper vos démarches.
Merci pour votre compréhension.

Copie d’écran :

Bienvenue sur le portail e-procédures

Est-ce que cela complique les choses ?

Pour François Hurel , président de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), ce qui devait simplifier les démarches des entrepreneurs risque de compliquer les choses.

« Les entrepreneurs n’ont pas été assez sensibilisés à ce changement qui arrive trop tôt, alors que des améliorations doivent encore être faites », clame-t-il. En particulier pour les microentrepreneurs, qui représentent 75 % des créations d’entreprises en France. « Alors qu’une formalité de création d’activité prenait vingt minutes sur le site de l’Urssaf, près de deux heures sont nécessaires sur ce nouvel outil, assure François Hurel. Le jargon utilisé est complexe. On demande aux utilisateurs de renseigner un ensemble d’informations qui ne correspondent pas à la déclaration de leur activité. Cela risque de créer des confusions, des erreurs, voire de décourager les entrepreneurs ».

Présentation du guichet unique

Ce portail est donc depuis le 1er janvier 2023 l’unique plateforme pour déclarer la création d’une entreprise, une modification de situation ou une cessation d’activité.

Pour ces procédures, les entrepreneurs se tournaient traditionnellement vers leur CFE, mais c’est donc le guichet de l’Inpi qui prend le relais au 1er janvier 2023.

  • effectuer toutes les formalités de création, de modification et de cessation d’activités, quels que soient la forme juridique ou le secteur d’activité ;
  • suivre et administrer les formalités créées par les entreprises ;
  • fournir informations et pièces complémentaires à l’intention du service des impôts, de la sécurité sociale, du greffe, de la chambre de métiers et de l’artisanat, etc… ;
  • suivre l’état d’avancement des dossiers en cours.

L’INPI en bref

L’INPI, Institut national de la propriété industrielle, est à l’origine connu pour son action d’enregistrement et de protection des marques et pour son rôle de gestionnaire des droits de la propriété intellectuelle et de lutte contre la contrefaçon.

Il reçoit les demandes de titres de propriété industrielle (brevet d’invention, marques, dessins, modèles), étudie la viabilité des demandes, qu’il accepte ou rejette.

Il gère les procédures d’opposition en matière de marques. Il accompagne les entreprises dans leurs stratégies d’innovation.

Office d’enregistrement, cet établissement public est placé sous la tutelle du ministère de l’Économie.

Un registre national unique des entreprises

L’article 2 de la loi PACTE du 22 mai 2019 a orchestré la fusion des différents registres des entreprises en un registre unique. C’est l’INPI qui a été désigné par l’État comme opérateur de ce registre national des entreprises entièrement dématérialisé.

Ce répertoire géant a pour fonction de centraliser et diffuser toutes les informations économiques et juridiques des entreprises.

Ce registre sera directement alimenté par le Guichet unique des formalités d’entreprises, qui va centraliser tous les événements de créations, modifications et cessations.

Les données renseignées lors de ces formalités seront automatiquement transmises.

Il remplace :

  • le registre du commerce et des sociétés (RCS) ;
  • le répertoire des métiers (RM) ;
  • le registre des actifs agricoles (RAA).

Source : entreprendre.service-public.fr.

Créer son compte

Pour créer, modifier ou cesser son activité, tout entrepreneur doit donc créer son compte en ligne sur Portail e-procedures (inpi.fr) à partir du 1er janvier prochain mais la procédure peut être faite dès maintenant.

Le process est simple et des tutoriels en ligne proposent de vous guider si nécessaire.

Une fois le compte créé, choisissez la rubrique Entreprise (onglet bleu) pour accéder à toutes les formalités d’entreprise.

En savoir plus sur https://www.federation-auto-entrepreneur.fr/actualites/1er-janvier-2023-guichet-unique-inpi-formalites-d-entreprises

Pour ceux que cela intéressent, il existe une procédure de secours : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046828800, ceci pour assurer la continuité du service en cas de dysfonctionnements lors de la transition…

La signature électronique

Les formalités effectuées sur le guichet unique doivent obligatoirement être signées de manière électronique.

Au 1er janvier 2023, entrent en vigueur les modalités de recours à la signature électronique définies par le décret n° 2022-1620 du 23 décembre 2022 : signature simple ou avancée (sécurisée).

Lors de la création d’une entreprise, une signature simple suffit, matérialisée par un bouton de validation.

En résumé

Car il faut toujours voir un côté positif, disons que ceux qui créeront leur entreprise pourront désormais en profiter pour vérifier s’ils peuvent enregistrer leur marque, en consultant la base INPI : https://data.inpi.fr/

N’hésitez pas, avant de vous lancer, à consulter les pages suivantes, sur le site de l’INPI : Créer son entreprise individuelle (EI), dont nous copions des extraits :

Avant de vous lancer

Définition de l’Entreprise Individuelle

L’Entreprise Individuelle, comme son nom l’indique, est une entreprise dirigée par une seule personne, en son nom propre.

L’Entreprise Individuelle

Le terme d’Entreprise Individuelle regroupe les statuts d’entrepreneur individuel et de micro-entrepreneur.

L’Entreprise Individuelle désigne les entrepreneurs qui exercent leur activité en nom propre, c’est-à-dire sans structure juridique à part entière et donc sans création de personne morale, ni de capital social.

L’entrepreneur individuel

L’entrepreneur individuel a les pleins pouvoirs pour diriger son entreprise. Il n’a pas à rendre compte de sa gestion et ni d’obligation de publication des comptes annuels.
Il est indéfiniment responsable des dettes professionnelles de son entreprise. Si sa résidence principale est insaisissable de plein droit, il doit faire une déclaration d’insaisissabilité pour protéger ses autres biens immobiliers (résidence secondaire ou autre) non affectés à usage professionnel.

Le statut et le régime social des dirigeants

L’entrepreneur individuel est un travailleur indépendant.

Ses cotisations sociales doivent être réglées auprès de l’Urssaf. Le montant des cotisations est calculé sur la base du bénéfice imposable. L’entrepreneur individuel a également la possibilité de cotiser à un régime complémentaire d’assurance vieillesse, d’invalidité-décès et à une retraite complémentaire.

S’il perd son activité non salariée de manière involontaire et définitive, l’entrepreneur individuel, peut, sous conditions, bénéficier de l’allocation pour les travailleurs indépendants (ATI). Il peut souscrire, par précaution, à une assurance personnelle de couverture du risque chômage.

Le régime fiscal et la TVA

La fiscalité

L’Entreprise Individuelle est soumise à l’impôt sur le revenu.

L’entrepreneur individuel est imposé selon la nature de l’activité :

  • pour une activité commerciale ou artisanale, il est imposé dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ;
  • pour une activité libérale ou pour un agent commercial, il est imposé dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC).

Il peut opter, en fonction de son chiffre d’affaires, entre trois régimes d’imposition :

  • le régime réel normal ;
  • le régime réel simplifié ;
  • le régime de la microentreprise.

La TVA

Il existe trois types de régimes de TVA applicables à l’Entreprise Individuelle, déterminés en fonction de son chiffre d’affaires et de son activité :

  • le régime réel normal ;
  • le régime simplifié ;
  • le régime de la franchise en base.

En savoir plus sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Les Entreprises Individuelles ayant une activité d’entreprise de vente et assimilées
CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL HT Régime applicable Option(s) possible(s)
≤ 818 000€ HT Régime simplifié Régime réel normal

Franchise de base si CA ≤ 85 800€ HT

≥ 818 000€ HT Régime réel normal
Les Entreprises Individuelles ayant une activité d’entreprise de prestations de services
CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL HT Régime applicable Option(s) possible(s)
≤ 247 000€ HT Régime simplifié Régime réel normal

Franchise de base si CA ≤ 34 400€ HT

≥ 247 000€ HT Régime réel normal

Préparer et suivre sa formalité sur le Guichet unique

Le Guichet électronique des formalités d’entreprises (Guichet unique) est un portail internet sécurisé, auprès duquel toute entreprise sera tenue de déclarer sa création, la modification de sa situation ou la cessation de ses activités à compter du 1er janvier 2023.

A savoir : Pour créer en tant que micro-entrepreneur,  vous devrez sélectionner au démarrage de la formalité, “Entrepreneur individuel” pour la forme de l’entreprise à créer.

Les pièces justificatives à fournir

Si l’activité de votre Entreprise Individuelle est réglementée, vérifiez que vous remplissez toutes les conditions requises.

Pour l’entrepreneur individuel

  • un exemplaire de la Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation.

Alternatives à l’entreprise individuelle

Le site formalites.entreprises.gouv.fr propose de la documentation sur les autres statuts, lorsqu’on veut monter une boîte en solo.

Et si cela paraît trop compliqué, optez pour le portage salarial.

Pour finir, voici notre liste des sites proposant des offres en télétravail et des informations sur notre banque de missions ouverte et solidaire.

N’hésitez pas à me contacter, si vous souhaitez me faire un retour d’expérience et bon courage !