Nouveautés pour les nomades : un camion-télétravail !

Venant du Japon, un concept de camion de voyage nous permettrait de faire du télétravail de n’importe où, mais d’autres idées encore plus folles émergent pour télétravailler plus et faire du GreenWashing !

Dotée d’un sens aigu des affaires, Mitsubishi a lancé un nouveau concept de camion-télétravail. Selon eux :

Affirmer que les habitudes de travail ont changé depuis l’épidémie de Covid-19 n’est plus très original.

Ceci pas uniquement en raison de problèmes d’approvisionnement ou du développement de nouvelles mobilités.

Du coup, ces nouveaux véhicules ont fait leur apparition pour s’adapter au télétravail ! Et qui s’appuie sur une idée dite “d’appropriation du pouvoir de guérison de la nature”. En somme, ces véhicules permettraient de se connecter avec l’extérieur et de se détacher du stress généré par des réunions successives.

Description copiée/collée de cette page : Le poste de travail à double écran et la table et le banc rétractables sont bien configurés pour le travail, se rangeant facilement dans leurs armoires de rangement lorsqu’il est temps de se déconnecter. Le comptoir élégant en noyer, l’évier et la cuisinière à induction sont à portée de main pour préparer des boissons et des repas légers, et une pièce d’ingénierie soignée transforme un coin du camion en une salle de douche privée grâce à l’utilisation d’une porte accordéon en bois. De plus, un flanc pliable s’ouvre pour former un pont, offrant un endroit parfait pour se détendre.

Selon AutoPlus, ce projet est développé en partenariat avec un préparateur spécialisé dans les véhicules commerciaux, Pabco, ainsi qu’un concepteur de vans de voyage, Dream Drive. Il s’agit plus précisément d’une camionnette légère, nommée NOMADPro. Elle a été réhabilitée comme un bureau itinérant et a été aménagée avec tous les équipements confortables nécessaires. Avec ce véhicule, la marque montre aussi aux usagers sa vision du télétravail : un moment où le confort, le calme et la mobilité sont tout autant privilégiés que le travail.

Dans le même ordre d’idée, on pourrait également imaginer un camion pour faire la grève.

Ou encore se souvenir du gouvernement des Iles Caïman (Royaume-Uni), qui avait lancé en octobre 2020, un programme destiné à attirer “les télétravailleurs du monde entier” !

https://www.francaisaletranger.fr/2022/08/24/le-visa-du-nomade-numerique-aux-iles-caimans/

Télétravailler aux Îles Caïman est possible si vous gagnez plus de 100.000 dollars par an

Tout en précisant : “Pour être éligible, il faut gagner au minimum 100.000 dollars (environ 85.000 euros) par an”, selon CNBC.

Peut-être que prendre un vélo suffira.

C’est ce qu’a pensé Buck qui surfe sur l’une des tendances actuelles est celle des « digital nomades », c’est-à-dire l’utilisation des outils numériques pour travailler de n’importe où afin d’être le plus mobile possible.

Et c’est aller encore plus loin avec la cabine dans un Monoprix de Kabin:

Retournons au Japon, avec les CocoDesk qui proposent tout le confort nécessaire pour télétravailler en attendant son métro. Ce sont des box individuels installés dans les couloirs du métro qui permettraient à n’importe qui de travailler “au calme“.

Pour conclure voici la carte des espaces de Coworking :

On peut laisser le mot de la fin à Philippe DOUILLET, ergonome et diplômé de droit social. Il est aussi chargé de mission à l’ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) au département “Santé et Travail” :

De nombreux travaux de psychologie du travail et d’ergonomie ont montré que le facteur du lien social est primordial pour être bien au travail, et cela se construit dans la réalisation du travail en collectif, les relations quotidiennes aux autres, les échanges formels et informels. Malheureusement, le télétravail à grande échelle risque d’accentuer l’individualisme au travail dont, par ailleurs, on a montré les limites même sous l’angle de la performance.

Et pour finir, voici un lien vers un outil anti greenwashing de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour éviter de dire que les entreprises “se donnent une image écologique et sociale alors qu’elles ne font aucun véritable effort sur ces enjeux” : https://communication-responsable.ademe.fr/antigreenwashing

Pourquoi refuser une offre en télétravail salarié ?

Leur talent, leur expérience ou leurs diplômes séduisent des employeurs prêts à leur faire un pont d’or. Pourtant ils refusent le poste. Portraits de ces candidats qui savent ce qu’ils veulent… et ce qu’ils ne veulent pas !

Sébastien, juriste environnemental

A 34 ans, Sébastien, juriste spécialisé en droit de l’environnement chez un grand acteur du secteur de l’énergie, aligne un CV impeccable : double master en droit international et droit de l’environnement, et huit années d’expérience au sein de directions juridiques. Surtout, il a un sens bien ancré de l’indépendance :

«Dans mon domaine, très technique, on me laisse en général une marge de manœuvre appréciable. Peu de personnes maîtrisent vraiment ce que je fais et on me fait confiance.»

Lorsqu’un cabinet de recrutement vient discrètement le solliciter avec une belle proposition et de bonnes perspectives d’évolution à deux ans dans une entreprise concurrente, Sébastien lui prête quand même une oreille attentive… Tenté par le poste, assorti d’un salaire à la hauteur de ses espérances, il freine des quatre fers en découvrant ce qui l’attend.

«Je devais intégrer une équipe de six personnes qui faisaient quasiment la même chose que moi, avec tout un tas de procédures de reporting quotidien pour rendre compte de l’activité. Personnellement, si je peux éviter d’avoir quelqu’un sur mon dos en permanence, je préfère ! Peu importe la carotte… J’ai lâché l’affaire au bout de quatre entretiens avec la RH et le directeur juridique, qui m’avait pourtant fait une offre ferme. Le feeling était plutôt bon, mais l’organisation de l’entreprise était vraiment trop lourde à mon goût. J’ai du mal avec le flicage !»

Liberté, liberté chérie… Un refus d’autant plus facile que Sébastien est déjà au chaud !

Sébastien aurait pu aussi créer une structure pour devenir télétravailleur indépendant.

Manon, DRH

DRH au sein d’un groupe international, Manon aspire à un meilleur équilibre vie pro-vie perso. Membre du codir de son entreprise, travaillant jusqu’à soixante heures par semaine, soir, week-end et jours fériés inclus, la jeune maman fatigue. Et souhaite voir grandir son petit garçon de 3 ans.

«Quand je l’ai inscrit à l’école, ça a été un choc psychologique : je me suis rendu compte que je n’avais rien vu passer !»

Pour mettre fin à ce cercle infernal, elle fait circuler son CV et reçoit très vite des sollicitations pour des postes à forte responsabilité.

«J’ai prévenu les cabinets de recrutement que j’étais prête à revoir à la baisse mon salaire pour retrouver un équilibre de vie.»

Un chasseur de têtes la dirige vers une entreprise d’IT, an affirmant que celle-ci a signé une charte de télétravail permettant à ses salariés de rester à domicile deux jours par semaine. Elle rencontre son futur boss à la RH après deux entretiens avec le cabinet de recrutement et le talent manager du groupe. «Il m’a fait tout un speech sur l’exemplarité des membres du codir de l’entreprise… et sur les RH qui doivent absolument rester sur site.» Pas question à son poste de bénéficier du moindre télétravail !

«Il était de la vieille école, pas flexible du tout. Il avait masqué cette contrainte jusqu’au bout, pensant réussir à me vendre le poste malgré tout.»

A l’issue de l’entretien, le DRH lui fait une proposition. Que Manon décline :

«Je n’avais aucune envie de me retrouver coincée dans une nouvelle mission qui ne m’apporte pas plus d’équilibre. La pandémie a profondément changé notre rapport au travail. On n’est plus corvéable à merci et on n’envisage plus des postes où il n’y a aucune flexibilité. Les entreprises doivent s’adapter.»

Son souhait ? Trouver un employeur qui lui offre enfin le droit à la déconnexion, soir, week-end et pendant ses congés, et bénéficier du télétravail pour aller chercher son fils à l’école. Et le voir grandir.

Manon aurait pu suivre une formation pour développer son activité en télétravail.

Augustin, étudiant en dernière année à HEC

«Je me projette assez mal dans le monde de l’entreprise.»

Dès 2018 et sa première année à HEC, Augustin rejoint les rangs de l’association écologiste de l’école. De quoi se forger «quelques convictions et principes en matière d’environnement». Depuis, le jeune homme multiplie les engagements : association de désobéissance civile, Conseil national pour la résilience alimentaire, Génération Ecologie…

Aujourd’hui étudiant en dernière année de majeure à Polytechnique et HEC (dans le jargon, X-HEC data science for business), il suit avec intérêt tous les sites de recrutement orientés environnement. Mais il avoue avoir du mal à imaginer où il se retrouvera l’an prochain, pour son entrée dans la vie active… Jusqu’à présent, l’étudiant confie avoir multiplié les déceptions lors de ses stages.

«Des expériences ennuyeuses qui ont mis à mal ma vision du monde du travail. L’ennui, c’est assez destructeur !»

Son vœu ? Trouver une organisation qui se positionne sincèrement sur la question de l’environnement. «J’ai envie de me rendre utile.» Et surtout pas question d’accepter des missions «bullshit» ou du greenwashing. Lorsqu’une entreprise le contacte, Augustin entre en mode vigilance. Une visite sur le site de l’employeur lui suffit en général pour cerner «assez rapidement son degré d’engagement vertueux», estime-t-il.

Son choix se tourne vers le monde associatif ou coopératif ou de jeunes pousses engagées. Tout en restant lucide sur leurs travers : «L’univers des start-up a un côté hypocrite, on a tendance à afficher tous les postes comme cool alors que ce n’est pas forcément le cas.» Autres desiderata de ce futur candidat solidement capé :

«Une culture d’entreprise saine avec, au premier rang, de la bienveillance et de la flexibilité. Idéalement je voudrais un job en 4/5 pour mener d’autres projets en parallèle.»

A bon entendeur !

Augustin pourrait aussi consulter les sites Internet proposant du télétravail.

Julie Kasinski, responsable marketing

Julie Kasinski aime les challenges professionnels. Alors qu’elle travaille dans le marketing pour un site d’achats en ligne basé à Berlin, elle se lance dans la recherche d’un nouveau job. Son réseau lui recommande l’offre d’emploi d’une entreprise. Curieuse, elle fonce. Dès le premier entretien – un appel vidéo – elle se retrouve… seule.

«Le recruteur arrive avec quinze minutes de retard. Sans un mot d’excuse.»

Pire, il a l’air complètement ailleurs. Julie pose des questions auxquelles il répond de manière floue. «Oui oui, la hiérarchie est très horizontale chez nous», dit-il. Julie fouine un peu :

«En réalité, il y avait plein d’étapes de validation et pas la moindre autonomie. Dès ce premier entretien, j’ai eu l’impression qu’ils essayaient de se rendre cool, en me racontant que j’aurais énormément de liberté, mais que la réalité ne suivait pas.»

À l’étape suivante, elle doit préparer un cas d’étude et l’analyser avec une deuxième personne. Celle-ci se connecte… avec vingt minutes de retard. «On aurait dit que c’était une corvée pour elle ! Elle a expédié l’entretien.» Julie s’étonne qu’on la rappelle pour la dernière étape. Cette fois, c’est un dirigeant de la boîte qui lui assène «une avalanche de termes tendance» et affirme «qu’on est un peu une famille ici». «J’avais l’impression d’être dans un sketch», sourit-elle.

Ce dirigeant lui promet monts et merveilles : salaire attractif, missions passionnantes… Julie dit stop :

«J’ai déjà donné dans la culture toxique. Si dès les entretiens, les gens se contredisent ou donnent l’impression d’avoir mieux à faire, c’est très mauvais signe.»

Aujourd’hui, elle travaille à Amsterdam pour une boîte de réservation en ligne dans le tourisme. Et, quand elle ne recrute pas elle-même, elle forme son équipe aux techniques d’entretien :

«J’utilise cet exemple fréquemment, pour rappeler qu’un candidat peut toujours refuser une offre. L’entreprise a le devoir d’être claire et sérieuse dès les premiers contacts !»

Julie peut également faire un bilan de compétences.

Louis, journaliste

En milieu d’année, Louis, journaliste, déménage de Paris à Lyon et se lance à la recherche d’un nouvel emploi. Sur LinkedIn, il repère l’annonce d’une chaîne de télévision locale pour un poste de desk, c’est-à-dire pour visionner et éditer des vidéos d’agences, en horaires décalés de 16 heures à minuit. «Déjà, ça aurait dû se répercuter sur la fiche de paye», relève-t-il. Dès le lendemain de sa candidature, on le rappelle.

«Je sens qu’ils sont en galère, pressés de recruter, raconte Louis. Mais surtout, je me rends compte que le poste équivaut plutôt à celui d’un chef d’édition qu’à un job de journaliste. Bref, c’est un poste à responsabilité.»

Alors quand la question du salaire arrive sur la table, Louis répond tout net que le montant proposé n’est pas à la hauteur des missions exigées. L’annonce réapparaît quelques jours plus tard. La chaîne pourvoira finalement le poste avec une journaliste stagiaire, tout juste sortie d’école. Quant à Louis, il cherche toujours un poste qui lui convienne. Mais sa fermeté en entretien ne l’a pas desservi : la chaîne lui a proposé des missions ponctuelles de journaliste reporter d’images.

«En travaillant vingt jours par mois à la pige, je suis mieux payé que si j’avais accepté le poste fixe, c’est fou !»

Diplômée cette année, à 23 ans, d’un master d’économie à Sciences-Po Sidonie Commarmond, membre du collectif Pour un réveil écologique, travaille pour une société d’étude britannique sur la transition écologique. Elle est aussi membre active du collectif Pour un réveil écologique, qui rassemble étudiants et jeunes professionnels qui placent la transition écologique au cœur de leur projet de société et de leur future carrière.

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Vous allez être recruté grâce aux jeux en ligne et aux robots !

Recrutement en ligne avec un jeu digital sur-mesure

Le lien entre les expériences de jeu immersives et le recrutement des salariés est assez étroit. Les jeux constituent une base solide pour véhiculer vos valeurs d’entreprise tout en évaluant les compétences des candidats d’une façon ludique et mesurable.

Évaluation des compétences, des délais d’exécution, du travail d’équipe ou des performances individuelles,…etc. Le tout présenté à travers des classements, des tableaux de bord, des rapports de données sur les candidats automatiquement générés, autant de moyens pour constituer une appréciation précise et complète des candidats-joueurs.

Quelle est la durée de conception d’un jeu digital pour le recrutement ?

La conception d’un jeu digital sur-mesure pour le recrutement prend entre 20 jours et 3 mois en fonction de sa complexité.

Quel est le nombre de joueurs maximum pour un jeu digital pour le recrutement ?

Il n’y a pas de limite de participants car le jeu vous appartient à 100%. Vous pouvez l’utiliser autant de fois que vous le souhaitez. Des serveurs peuvent accueillir jusqu’à 200 000 joueurs en simultané.

Quel est le prix de la conception d’un jeu digital pour le recrutement ?

La création d’un jeu digital sur-mesure pour le recrutement nécessite une équipe de plusieurs personnes (Game Designers, infographistes, UX / UI Designer (ex webdesigner), développeurs en informatique…

L’exemple de Nixial

L’entreprise toulousaine Nixial a créé une réplique virtuelle de ses locaux où se retrouvent les salariés sous forme d’avatars. Elle recrute ses salariés via un jeu en ligne.

Des espaces pour les réunions, des jeux d’arcade, des salles de repos, une cafétéria : les locaux de la société toulousaine Nixial sont colorés, spacieux… et en partie virtuels.

Quand ils sont en télétravail, les onze salariés de cette entreprise de services informatiques fondée en 2019, peuvent se retrouver virtuellement dans la réplique de leurs locaux réels.

Tout a été créé il y a quelques mois via l’application Gather.

« Même lorsque nous ne sommes pas présents, via des micros, nous pouvons discuter de nos projets internes à deux ou à plusieurs. Pour les plus jeunes, ça permet de briser l’isolement du télétravail »

Selon Brice Chellet, le directeur adjoint.

Autre innovation : depuis le mois de septembre, les développeurs sont recrutés à l’aide d’un jeu en ligne. Objectif : trouver le mot de passe qui permettra de postuler.

Le jeu au graphisme épuré ressemble à ceux que l’on trouvait au début des années 90. Le candidat peut même utiliser la voiture de Mario pour se déplacer dans les couloirs ! « Ceux qui viennent en entretien adorent créer leur avatar. Nous les recevons dans nos bureaux virtuels pour une visioconférence avant de les rencontrer physiquement. Ce jeu nous permet de rayonner et d’être visibles. »

Les fondateurs de la société envisagent de développer un jeu plus complexe pour tenter de recruter « les meilleurs développeurs ».

Le jeu en ligne au service du recrutement, selon PricewaterhouseCoopers

PwC est une entreprise reconnue et un important recruteur de jeunes diplômés, dont les candidats ont souvent  une image partielle, voire faussée.

Elle voulait donc bousculer cette image un peu rigide en mettant en avant la diversité de nos métiers, l’importance des soft skills dans ses recrutements, et la culture d’entreprise – notamment son programme interne de bien-être des collaborateurs, « Be well, work well ».

GameChangers s’inscrit dans cette démarche en misant sur le gaming pour attirer des candidats de profils très différents.

Game Changers, un jeu vidéo…

Game Changers est une véritable expérience vidéoludique. Les joueurs se voient alors en immersion à 360° au cœur de l’entreprise. Ce serious game s’appuie sur les codes de la jeune génération et surf sur la tendance du gaming. Le but du jeu est simple : en apprendre davantage sur PwC à travers des énigmes et des challenges. Ainsi, le jeu met les candidats au défi et les incite à montrer leur goût pour le challenge, à déployer leur capacité de réflexion et à prendre des décisions stratégiques.

Les joueurs peuvent alors explorer trois pièces :

– La Tech Room : elle met en avant la technologie ainsi que les métiers de la cybersécurité et de la donnée.

– L’energy Room : il s’agit d’un espace où le candidat peut « recharger ses batteries » et qui s’inspire du programme interne du cabinet en matière de bien-être au travail.

– La Strategy Room : elle correspond au poste de pilotage. Les joueurs y prennent des décisions tactiques, faisant échos à des sujets de stratégie d’entreprise, aux métiers de la finance et de la gestion des risques.

Sophie Dagnaud, responsable de la marque employeur à PwC France, a indiqué que ce dispositif a été mis en place pour « surprendre les candidats et éveiller leur curiosité, comme une sorte de teasing de ce qu’ils vont trouver en intégrant l’entreprise. Nous les invitons à explorer un univers qui nous ressemble à travers nos valeurs et nos missions et nous ouvrons une porte vers le futur en faisant appel à l’imaginaire pour qu’ils puissent se projeter ».

C’est à travers ce serious game que PwC souhaite affirmer sa culture de l’innovation.

Pour Virginie Groussard, directrice du recrutement chez PwC, Game Changers est la « preuve que la technologie peut être un atout afin d’incarner nos messages avec un discours plus concret et plus authentique. La vocation du jeu est d’amener les talents à postuler au sein de notre entreprise, tout en ayant pris connaissance et mis en avant les qualités dont ils devront faire preuve une fois en poste. Plus que jamais, la technologie est au service de l’humain chez PwC ».

Un outil efficace !?

La plateforme aurait enregistré 4 000 connexions et 1 500 joueurs. 60 % d’entre eux sont des étudiants. Pour promouvoir son serious game, PwC a privilégié les réseaux sociaux : 90 % des joueurs proviennent de LinkedIn et Facebook.

Le choix d’un serious game est une excellente tactique de la part de PwC puisque le gaming est un très bon moyen de cibler les jeunes diplômés, plus aptes à apprécier ce type de contenu. C’est également un très bon moyen pour la multinationale de faire parler d’elle et de recueillir de nombreuses candidatures en vue de dénicher de nouveaux talents.

Pourquoi recruter par le jeu ?

Innover, se réinventer, se moderniser, voici les principaux enjeux des entreprises d’aujourd’hui.

Dans un monde de plus en plus digital, il a été nécessaire pour de nombreuses entreprises de s’adapter à ces évolutions, de les intégrer et de les maîtriser.

Cette digitalisation des pratiques n’a pas échappé aux directions RH et a notamment permis à ces dernières de recruter autrement.

Pour attirer des profils atypiques, analyser des comportements spécifiques, la gamification du recrutement s’est fortement développée ces dernières années.

Selon une enquête BPI publiée en mai 2018 , “41% des PME et ETI disent avoir des difficultés de recrutement contre 34% l’année précédente.” A cela s’ajoute la pénurie de certains profils, rendant le recrutement de plus en plus difficile.

En raison de cette “guerre des talents” et de cette difficulté à recruter, les entreprises ont dû innover dans leur manière de recruter et ainsi espérer attirer de nouveaux candidats.

L’appel aux robots

Une longue enquête du Monde montre que les entreprises, dans l’industrie en particulier, accélèrent l’implantation de robots 100% autonomes et que la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie viennent de dépasser la France sur le nombre de robots par employé.

Mais également certaines entreprises font appels à des ChatBots pour recruter.

Recrutement : un robot qui «tchate» avec les candidats

L’intelligence artificielle permet de donner aux candidats un premier niveau d’informations, et d’en recueillir en retour, grâce à un robot dit conversationnel. Comment ça marche un chatbot ? Le robot parlant, enfin écrivant, est développé pour comprendre les questions simples et y répondre dans la seconde. Il rebondit aussi sur les propos du candidat pour mieux l’aiguiller. Il ne peut pourtant pas tout, et passe alors le relais aux « humains » dès que c’est nécessaire. Explications par Alban Salini co-fondateur de Kick My Bot, créateur de chatbots intelligents. ​

Comment un robot qui discute peut-il faciliter la vie des candidats et des recruteurs ?

Nous avons développé une technologie intégrée aux plateformes de messagerie telles que Facebook Messenger par exemple. Sur la thématique RH, le chatbot développé a pour objectif de proposer des offres d’emploi dans le domaine et la zone géographique souhaités par le candidat. Une fois que l’offre proposée matche avec le souhait du candidat, celui-ci peut directement postuler depuis Messenger et en savoir plus sur la nature de la mission. Nous offrons aux utilisateurs la possibilité de candidater depuis le site internet ou via le chatbot en déposant son CV en un clic.
Point fort de la solution, le chatbot grâce à sa brique conversationnelle est capable de travailler sur la pré-sélection de candidats mais également de répondre aux questions concernant l’entreprise.

Est-ce que l’on sait que l’on est en train de parler à un robot ?

Nous recommandons bien évidemment de jouer la transparence. Le robot se présente d’ailleurs à son interlocuteur dès le premier message. Cela renforce l’aspect ludique et décontracté de la conversation. Annoncer sa zone d’action, comme proposer des offres ou fournir des renseignements, permet d’éviter les malentendus.

Et l’humain dans tout ça ?

Le robot est utile pour un premier niveau d’interactions. Il doit aussi pouvoir identifier les questions auxquelles il n’a pas de réponse et enclencher une mise en relation directe avec un interlocuteur humain qui se concentrera uniquement sur les tâches à forte valeur ajoutée.

Le chatbot de Job Search
Chatbot de Job Search

 

Le chatbot de Job Search
Chatbot de Job Search – écran 2

 

Restons optimistes en disant que ces nouvelles méthodes créeront du travail pour les Game Designers et autres développeurs de code informatique !

Sources :

 

En télétravail, les personnes mangent plus rapidement, moins varié et se socialisent moins

Comment les Français s’alimentent-ils en télétravail ? C’est la question posée dans le cadre d’une étude publiée par le Crédoc le 13 décembre 2022, qui a interrogé au printemps 2022 plus de 600 salariés de l’entreprise Danone sur leurs habitudes alimentaires en télétravail lors de la pause déjeuner.

Difficultés à déconnecter le soir, sentiment d’isolement, manque de reconnaissance… Si le télétravail a révolutionné le quotidien des Français·es depuis la pandémie, force est de constater que cette pratique présente malgré tout quelques inconvénients.

En témoigne une nouvelle étude menée par le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc) pour l’Institut Danone. D’après elle, le télétravail aurait eu un impact négatif sur les habitudes alimentaires des Français·es, en encourageant notamment le grignotage et le manque de variété dans les repas.

Relayées par 20 Minutes, ces recherches se sont portées sur un échantillon de 621 salarié·es volontaires de Danone entre la période de mars et mai 2022. Il ressort d’abord que les télétravailleurs mangent majoritairement seuls : 72 % déjeunent en solo contre seulement 12 % des personnes présentes sur leur lieu de travail. Autre fait marquant, l’étude montre que la durée de la pause déjeuner des télétravailleurs est généralement plus courte que la moyenne. Près de 40 % des salariés interrogés affirment ainsi passer moins de 20 minutes à table pendant leur break de midi lorsqu’ils sont chez eux, contre seulement 18 % de leurs collègues sur place.

« Le chocolat est beaucoup plus consommé en télétravail »

Il ressort de cette enquête qu’en télétravail, on déjeune davantage seul (72 % des répondants) que lorsqu’on est au bureau (12 %). La durée de la pause déjeuner est plus courte lorsqu’on travaille depuis chez soi : moins de 20 minutes pour 38 % des salariés interrogés. Alors qu’au bureau, seuls 18 % y consacrent moins de 20 minutes.

« Le repas est simplifié avec pour plus de 40 % des salariés interrogés une diminution des composantes (entrée, plats, fromages, dessert) du repas et de la diversité, pointe Françoise Néant. On relève aussi davantage de grignotages (+8 %), avec notamment le chocolat qui est beaucoup plus consommé en télétravail (+22 %). »

Il faut préciser que les personnes interrogées bénéficient en l’occurrence d’une offre de restauration collective sur leur lieu de travail, même si elles peuvent aussi déjeuner à l’extérieur.

 

Ces cafés qui en ont ras-le-bol des clients qui sont en télétravail !

En poussant la porte du Kabane, un café rue Faidherbe, dans le XIe arrondissement de Paris, impossible de passer à côté.

C’est écrit noir sur blanc sur une affichette collée à la porte : « Pas d’ordinateur. »

Pourtant, le lieu serait parfait pour télétravailler, avec sa verrière lumineuse et agrémentée d’une multitude de plantes, où l’on peut profiter, un peu à l’écart, de cafés de qualité sélectionnés avec soin.

Une ambiance cosy, le calme de l’arrière-cour, France Gall en fond sonore…

Pour ceux à qui le premier avertissement aurait échappé, en voilà un autre : « No computer, coffee is watching you » ( « Pas d’ordinateur, le café vous surveille »), peut-on lire sur un tableau noir.

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Sobriété énergétique : on se croirait aux sports d’hiver…

Depuis le 6 octobre et le nouveau plan dévoilé par le gouvernement, l’heure est à la sobriété !

Parmi les trente mesures qui y figurent, on retrouve par exemple l’encouragement au covoiturage, au télétravail, mais aussi l’incitation à réduire à 19 °C max la température de chauffe dans les bureaux.

Fini le chauffage à fond et les fenêtres grandes ouvertes, on est allé tâter la température du côté de nos lecteurs pour connaître leur avis et leurs meilleurs trucs pour affronter l’hiver au bureau.

« J’ai très froid malgré mes pulls, mes chaussures fourrées, mes mitaines… »

Comme Isabelle, nos lecteurs se plaignent d’avoir froid sur leur lieu de travail, notamment depuis l’abaissement de la température à 19 °C.

« Le chauffage est mis en marche à l’embauche, explique Denis. On a froid jusqu’à ce que la température atteigne 19 °C et une fois cette température atteinte, on n’a pas le sentiment d’être réchauffés quand on fait un travail statique et sédentaire. »

Charlotte aussi, qui reste assise toute la journée devant son ordinateur, se gèle au bureau, même avec ses sous-vêtements thermiques, son pull et ses chaussettes en laine.

« Je suis en open space avec une grande hauteur sous plafond et, vraiment, à 19 °C ça caille ! Tout le monde a sa petite doudoune sur le dos à la cafète, on se croirait aux sports d’hiver. »

Ludovic s’inquiète de l’arrivée de l’hiver :

« Si on a un gros pic de froid, je ne sais pas ce que ça va donner. »

D’autres n’ont pas eu à attendre l’hiver pour voir les conséquences néfastes arriver sur leur santé.

« J’ai déjà eu deux arrêts de travail pour bronchite et angine, alors que je ne suis jamais malade…, confie Isabelle.

Je suis constamment fatiguée et j’ai des difficultés à me concentrer et même à réaliser des tâches simples, surtout en fin de journée. Je fais plus facilement des erreurs qu’avant. »

Charlotte enfonce le clou :

« Depuis dix jours, il y a déjà eu trois arrêts maladie dans mon équipe pour des gros coups de froid ».

Heureusement, il y a le télétravail.

« Je fais davantage de télétravail car même en étant à 19 °C dans mon petit appart parisien, le ressenti est bien plus confortable que dans mon open space », avoue Charlotte.

Pour Julia aussi, travailler chez elle est bien plus bénéfique.

« Je prends deux jours de télétravail au lieu d’un par semaine, concède-t-elle. Chez moi, je me chauffe au bois, alors pas de consommation excessive d’électricité et je peux travailler sans plaid ou sans boire un thé toutes les heures… »

Mais comme dit le proverbe : à chaque problème sa solution. Plaids, chaufferettes, boissons chaudes…

Nos lecteurs rivalisent d’idées quand il s’agit de se réchauffer.

« Je laisse toujours un pull et un chèche au bureau. Je rajoute une couche quand il faut, et je me réchauffe les mains sur une tasse de café ou de thé »,

révèle Simon. Meline, en plus d’un plaid et d’une tasse de thé, opte pour une écharpe.

Muriel aussi s’est acheté « une veste chaude sur Vinted » qu’elle compte laisser au bureau « pour les jours où le froid se fera vraiment ressentir ».

Pierre, lui, ne s’embête pas, avec sa « chaufferette électrique pour avoir 22 °C ».

Et pour les plus courageux, Murielle dévoile son astuce :

« Quand j’ai trop froid, je sors, je marche, je fais le tour du bâtiment à l’extérieur, et quand je rentre j’ai l’impression qu’il fait meilleur ! »

A bon entendeur…

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Règles du télétravail en France : les « conditions » pour bosser à la maison ?

Difficile de l’oublier : la crise sanitaire a confiné une bonne partie des activités, en France et ailleurs. Pour ceux dont le métier le permettait, le télétravail est devenu une habitude, voire même une révélation. 22 % des salariés français ont ainsi télétravaillé chaque semaine de 2021… Côté employeurs ? S’ils étaient seulement 27 % à l’autoriser avant la pandémie, deux ans plus tard, près de la moitié acceptaient cette pratique. Même si le 100 % télétravail est loin d’être une réalité, le nombre de salariés « hybrides » ne cesse d’augmenter. Dans quel cadre, avec quels droits et devoirs ?

En France, comme en Europe, le télétravail est encadré par des textes légaux. Dans les grandes lignes, tout salarié du secteur privé peut, en théorie, bénéficier du télétravail, à partir du moment où il existe un accord collectif (ou une charte) le prévoyant au sein de son entreprise. Cela ne doit donc pas figurer explicitement dans votre contrat de travail. Mais attention… D’une part, votre employeur peut réserver la pratique à certaines catégories de personnel. D’autre part, il peut aussi vous refuser le travail à domicile, mais à condition de motiver sa décision par des éléments objectifs. Par exemple, si vous occupez une fonction non « télétravaillable ». Pas d’accord collectif ni de charte ? Rien ne vous empêche de trouver un accord individuel (simplement formalisé par e-mail) avec votre patron pour profiter du travail à la maison.

Employeur et salarié doivent respecter une série de règles et obligations, encadrées par la réglementation. Pour les entreprises, cela vise entre autres les modalités de contrôle et d’encadrement, histoire d’empêcher, par exemple, les abus de surveillance via les outils de visioconférence.

Votre patron doit également vous informer des plages horaires durant lesquelles vous devez être joignable, ainsi que des restrictions liées aux équipements, outils informatiques, etc. Il doit aussi organiser chaque année votre entretien individuel. Pour ce qui concerne une éventuelle allocation forfaitaire, rien ne l’oblige à en verser une (sauf si c’est prévu dans l’accord collectif). De votre côté, il est important de souligner que vous gardez les mêmes droits et avantages que vos collègues présents au bureau. Les textes légaux apportent aussi des garanties en matière de droit à la déconnexion et de gestion des accidents de travail (survenus à la maison).

Obligatoire pendant une bonne partie de la pandémie, le gouvernement a levé les dispositions spécifiques depuis le 14 mars 2022. Néanmoins, le télétravail reste recommandé pour les entreprises qui le peuvent… Sachez aussi qu’en cas de circonstances exceptionnelles ou de force majeure, le télétravail pourrait être imposé par les employeurs sans même votre accord. Le télétravail obligatoire va-t-il revenir à cause de la crise énergétique ? C’est possible, car le gouvernement réfléchirait à une généralisation du travail à domicile pour « économiser l’énergie dans les bureaux » (notamment pour les agents publics). D’ailleurs, cela fait partie des mesures proposées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour freiner la consommation de pétrole.
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La City se réinvente en mode télétravail

Depuis quelques mois, les quartiers de la finance londonienne s’animent au rythme de la nouvelle normalité du télétravail. «Les jeudis sont les nouveaux vendredis, s’amuse André Spicer, professeur de comportement organisationnel à la Bayes Business School. A l’heure de la sortie des bureaux, les bars y sont littéralement pris d’assaut.»

Dans la City et Canary Wharf, les signes de reprise sont désormais bien présents : mi-octobre, Transport for London, l’organisme public des transports en commun de Londres, signalait que l’activité dans le métro était revenue à 79 % des niveaux atteints avant la pandémie, soit un plus haut depuis l’apparition du Covid. Tous secteurs confondus, les commerces refont le plein de clients. « Au cours des deux dernières années, de nouveaux commerces se sont substitués dans la City à ceux qui n’avaient jamais rouvert lors du déconfinement, témoigne Dennis Ferreira, directeur des relations presse chez DBRS Morningstar. L’activité commerciale semble s’être normalisée. »

L’indice Pret de Bloomberg, du nom de la chaîne de cafés et de sandwiches Pret A Manger fréquentée par les financiers pendant la pause déjeuner, donne aussi la température du secteur. Cet indice, qui compare les transactions hebdomadaires à ce qu’elles étaient avant l’éclatement du Covid-19, se hissait en octobre dans la City à 97 % des niveaux pré-pandémiques. « Dans la finance comme dans d’autres secteurs d’activité, la culture de présentéisme cinq jours par semaine, voire plus, est en voie de disparition au bénéfice d’un nouveau modèle de trois jours au bureau et de deux jours de télétravail », poursuit André Spicer. La réception de ce nouveau mode de travail n’est pas nécessairement homogène. « Les jeunes veulent davantage venir au bureau pour apprendre et se faire connaître, d’autres, de par leur rôle, sont dans l’obligation de se rendre sur leur lieu de travail de façon plus systématique. Mais globalement, chacun apprécie cette nouvelle flexibilité », ajoute l’expert.

Dans ce contexte, les bureaux se transforment pour mieux répondre aux nouvelles exigences. « Beaucoup s’apparentent de plus en plus à des espaces de co-working », estime André Spicer. En janvier 2021, Citi annonçait ainsi un projet de rénovation en profondeur de sa tour de 42 étages à Canary Wharf, son siège européen, en prenant en compte les impératifs environnementaux et les nouveaux modes de travail. L’immeuble rénové mettra ainsi l’accent sur une augmentation des espaces collaboratifs.

Pour l’heure, la débâcle annoncée de l’immobilier de bureaux dans les quartiers de la finance londonienne ne s’est pas matérialisée. « Nous avons reçu plus de demandes de construction d’immeubles jusqu’à présent cette année qu’au cours de chacune des deux années précédentes, indique un porte-parole de City of London Corporation. Huit tours en sont au stade de pré-candidature et deux sont maintenant soumises en tant que demandes, ce qui montre la résilience du secteur et de la ville. »

Face au télétravail, les grands écarts existent néanmoins en fonction des institutions : dans ses locaux londoniens de Westferry Circus à Canary Wharf, la néobanque Revolut affiche un taux d’occupation mensuel de 20 %. L’entreprise, qui a adopté une politique 100 % télétravail, a développé depuis peu le concept de « RevSocials », des événements internes mensuels. « Nous sommes bien conscients que nos employés ont besoin de relations solides et d’occasions pour se rencontrer, explique Hannah Francis, responsable RH au sein de la fintech. Ces RevSocials servent ainsi à promouvoir un sens accru de la communauté. »

A l’autre bout du spectre, les chantres du 100 % présentiel font aussi valoir leurs arguments : mi-octobre, David Solomon, directeur général de Goldman Sachs, et farouche militant anti-télétravail, signalait que 65 % de ses salariés étaient revenus au bureau cinq jours par semaine. « Nous avons une entreprise où la moitié des salariés ont une vingtaine d’années, signalait-t-il sur la chaîne américaine CNBC. Ils viennent chez Goldman Sachs pour apprendre, rencontrer des personnes et interagir. »

Selon Grace Lordan, fondatrice de The Inclusion Initiative à la London School of Economics, cette posture relève du passé. « Goldman Sachs peut s’en tirer avec de telles affirmations parce qu’elle reste attractive en raison de niveaux de rémunération bien supérieurs à ceux consentis par ses pairs, estime-t-elle. En revanche, des banques moins prestigieuses devraient accorder une attention toute particulière à cette question si elles souhaitent continuer à attirer les talents. »
Preuves à l’appui : la London School of Economics a réalisé fin novembre une étude qualitative sur l’avenir du travail en s’appuyant sur 100 entretiens de financiers de tous rôles et banques confondus. L’une des conclusions pointe vers une volonté accrue d’autonomie des salariés, vent debout contre les « diktats » de présentiel émanant du top management. « Les salariés de la finance sont attachés à leur emploi et à la vie de bureaux à condition qu’il y ait une vraie raison d’y aller, explique Grace Lordan, co-auteur de l’étude. S’il s’agit de faire du Zoom ou des appels, aucun intérêt ! » Aliénor, qui travaille dans une banque britannique dans la City, a ressenti ce sentiment de frustration. « Pas plus tard que la semaine dernière, je me suis rendue au bureau… et mon équipe n’y était pas. Je suis donc retournée chez moi car ce dont j’avais besoin était précisément d’échanger avec mes collègues et pas de me retrouver dans un espace vide ! »

Au-delà de la question de la répartition des jours de télétravail, les partisans et les détracteurs s’affrontent sur le terrain de la productivité. « Notre étude montre que les salariés ne considèrent pas le bureau comme une mesure de productivité, explique l’enseignante de la London School of Economics. Ils savent très bien identifier ce qui les rend productifs, et leur volonté de télétravailler n’est pas un signe de paresse. » André Spicer préfère renvoyer les sceptiques aux travaux des chercheurs de l’université de Stanford en Californie sur le télétravail. Publiée en juillet, l’une de leurs dernières études a été menée sur un échantillon de 1.612 salariés travaillant au sein de Trip.com, une grande agence de voyages en ligne. Les natifs de dates impaires étaient en télétravail les mercredis et les vendredis tandis que les autres passaient toute la semaine au bureau. Le travail à domicile a entraîné une réduction des taux d’attrition de 35 % et une augmentation des taux d’auto-satisfaction. La structure de la semaine de travail a également été altérée : les travailleurs à domicile travaillaient moins d’heures les jours de télétravail mais davantage les autres jours et le week-end. Enfin, l’expérience a abouti chez les télétravailleurs à une augmentation de lignes de code écrites à hauteur de 8 % tandis que la productivité auto-évaluée des employés a augmenté de 1,8 %. Après la phase d’expérimentation, la société a décidé de généraliser le télétravail.

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Télétravail, démission, les raisons qui nuisent à la santé mentale

Selon une étude commandée par UiPath, 24 % des salariés français déclarent avoir connu des problèmes de santé mentale dans le cadre de leur emploi au cours des trois dernières années.

Depuis 2020, les salariés français ont connu de grands bouleversements et ont dû s’adapter rapidement à de nouvelles méthodes de travail. Le télétravail forcé, associé à un confinement strict, a eu un impact considérable sur la santé mentale des collaborateurs. Pourtant, cette proportion s’avère relativement faible en comparaison à d’autres pays européens (50 % au Royaume-Uni, 39 % en Allemagne ou encore 38 % aux Pays-Bas).

L’étude fait cependant état d’une fracture entre les salariés retournés au bureau et ceux qui ont continué à travailler depuis leur domicile. Les salariés travaillant chez eux semblent être plus exposés aux facteurs de mal-être liés au travail. Ils sont par exemple 65 % à penser que les tâches répétitives au travail nuisent à leur santé mentale, contre 57 % chez les salariés travaillant sur site. « Les employés sont frappés de plein fouet par la situation macroéconomique. Il est important que leurs entreprises les soutiennent dans ce contexte difficile », déclare Mark Gibbs, président, EMEA de UiPath.

« Les entreprises peuvent prendre des mesures concrètes pour s’assurer que les collaborateurs se sentent épanouis dans leur travail. Les technologies d’automatisation en sont un bon exemple. Elles peuvent aider à libérer du temps pour que les employés puissent se concentrer sur des tâches créatives qui contribuent directement à la réussite de leurs équipes et de leur organisation. Grâce à l’automatisation, les entreprises vont pouvoir évoluer rapidement pour donner naissance aux équipes et aux environnements de travail de demain. Les sociétés les plus innovantes ont d’ailleurs déjà entamé ce processus », poursuit-il.

L’enquête, menée auprès de 5.000 employés à temps plein en France, a permis de mettre en évidence que les tâches monotones et répétitives dans leur travail quotidien ont un impact sur l’humeur générale des salariés. 35 % des salariés effectuant 50 % ou plus de tâches répétitives déclarent avoir connu des problèmes de santé mentale liés au travail. C’est 11 points de plus que la moyenne des répondants en France (24 %). Cela a par ailleurs un impact considérable sur l’emploi : 70 % des salariés effectuant 50 % ou plus de tâches répétitives envisagent de changer d’emploi.

Les entreprises courent ainsi le risque de voir leurs salariés démissionner au profit de postes offrant davantage de créativité. Pour la plupart des collaborateurs en France, l’accomplissement de tâches répétitives est source de sentiments négatifs. En effet, 41 % ressentent de l’ennui, 39 % ne sont pas stimulés et 25 % ont l’impression de perdre leur temps. 38 % d’entre eux souhaitent être impliqués dans des tâches plus créatives et 32 % souhaitent la suppression partielle des tâches répétitives.

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5 conseils pour optimiser le télétravail de ses équipes

Votre équipe bénéficie de journées de télétravail ?

Voici 5 bonnes pratiques pour travailler efficacement depuis chez soi.
Désormais, le télétravail fait partie du quotidien de nombreux salariés. Pratique et considéré comme un avantage pour beaucoup, le travail à distance demande toutefois une organisation rigoureuse et des outils adaptés. Découvrez 5 bonnes pratiques pour faciliter le télétravail de vos collaborateurs.

La première règle pour un télétravail efficace est d’offrir aux salariés des conditions de travail idéales. Ainsi, vous devez vous assurer que chaque membre de votre équipe dispose du matériel adéquat, selon leurs besoins : PC, écran d’ordinateur, clavier, souris, casque audio, chaise de bureau ergonomique, repose-pied… Bien sûr, il sera également important de mettre en place un réseau social d’entreprise (Jamespot, Workplace, Yammer…) pour faciliter les échanges et la communication interne, ainsi qu’une plateforme de messagerie instantanée (Slack, Microsoft Teams, Discord…).

Autre aspect important du télétravail : la possibilité d’accéder au service informatique de l’entreprise en cas de problème (souci de connexion, document introuvable, VPN qui ne fonctionne pas…). Lorsque l’on est seul chez soi, il peut être difficile de régler ces petits tracas quotidiens soi-même. Une bonne alternative est de miser sur une solution de bureau à distance. Ces outils permettent notamment aux services IT de prendre la main sur un ordinateur à distance, afin d’analyser le problème rencontré et de dépanner le collaborateur.

Lorsque les collaborateurs sont à distance, ils peuvent parfois avoir l’impression de perdre l’esprit d’équipe, avec pour conséquences une perte de motivation et une productivité en baisse. Pour renforcer la cohésion d’équipe, n’hésitez pas à demander à chaque salarié de communiquer davantage sur les actions en cours et prévues, afin que tout le monde ait une vue d’ensemble sur les projets en cours. Il peut également être intéressant de mettre en place des temps d’échanges collectifs, pour que chacun puisse prendre la parole. Il existe d’ailleurs des outils de réunion tels que Klaxoon, Beenote ou Beekast, qui permettent d’animer vos rencontres.

Aussi, certaines entreprises font le choix de mettre en place des visioconférences quotidiennes, pour reproduire l’ambiance de bureau que l’on peut retrouver en présentiel (café virtuel, team building, etc.).

Finalement, en tant que dirigeant ou manager, l’essentiel est de vous montrer à l’écoute de vos collaborateurs, et de leur accorder votre confiance !

Pour améliorer la collaboration et la productivité, il est important de mettre en place une solution de gestion de projet. Ces outils permettent notamment de suivre les projets et tâches de chaque collaborateur, et de planifier les futures actions à réaliser. Souvent, ils offrent aussi la possibilité de partager des documents (images, vidéos, fichiers PDF…) facilement.
Il existe différentes solutions selon vos besoins. Si vous souhaitez bénéficier d’un outil de gestion de projet complet, vous pouvez vous appuyer sur monday projects, Bubble Plan ou Beesbusy. Il existe également des outils pour mettre en place un projet agile tels que Jira, Trello ou Pivotal Tracker. Certains logiciels sont également disponibles en open source : Redmine, ProjeQtOr, GanttProject…

Avec la démocratisation du télétravail, la notion du droit à la déconnexion est d’autant plus importante. En effet, les salariés doivent pouvoir bénéficier d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Cela signifie notamment que les collaborateurs n’ont pas à être disponibles pour répondre à un mail ou gérer des tâches en dehors de leurs horaires de travail.
Mais cette notion peut être plus complexe en télétravail, où les salariés ont tendance à travailler davantage, et à faire moins de pauses qu’en présentiel. Il faut donc veiller à ce que chacun respecte les règles (plages horaires où les salariés doivent être joignables, ne pas envoyer de mails en dehors des heures de travail, etc.) et proposer un cadre de travail qui répond à ce droit à la déconnexion.

En lien avec le droit à la déconnexion, la gestion du temps est un facteur d’autant plus important lorsque l’on est en télétravail, et nécessite de la part des collaborateurs une certaine discipline. Pour éviter la procrastination ou, au contraire, de dépasser le temps de travail, il peut être intéressant de présenter aux salariés différentes méthodes à appliquer selon les préférences : to-do list hebdomadaire, méthode Pomodoro, etc. Il est également possible de mettre en place un outil de suivi du temps, qui permet de visualiser concrètement le temps passé sur une sous-tâche, une tâche, ou un projet global.

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