Une étude récente souligne une adoption variée du télétravail parmi les dirigeants de TPE-PME, avec des réactions partagées quant à son efficacité. Certains dirigeants constatent une amélioration de la productivité, tandis que d’autres ne perçoivent pas de changements notables. Bien que la majorité adopte le télétravail, quelques-uns rencontrent des difficultés à séparer vie privée et professionnelle ou habitent trop près de leur lieu de travail pour en bénéficier. Malgré certains défis comme la perte de lien social et des difficultés de gestion de projet, le télétravail est globalement perçu de manière positive pour le bien-être des employés et l’image de marque de l’entreprise.
2. Renforcement de la confiance dans le travail à distance
Dans un environnement professionnel en mutation, renforcer la confiance envers les employés devient essentiel pour harmoniser les besoins individuels avec ceux de l’entreprise. Les dirigeants mesurent le travail à distance à l’aide d’indicateurs quantitatifs tout en favorisant l’autonomie et la responsabilisation des employés, ce qui permet d’éviter le micro-management.
3. Points de vue croisés entre dirigeants et managers
Il existe à la fois des convergences et des divergences entre les perspectives des dirigeants et celles des managers sur le télétravail. Alors que certains dirigeants privilégient la surveillance de la productivité, beaucoup de managers misent sur la confiance, arguant que trop de contrôle peut être contre-productif. Les managers valorisent les accords collectifs post-pandémie, tandis que les dirigeants mettent l’accent sur les arrangements individuels et les défis de gestion.
4. Défis combinés du numérique et du management
La sécurité informatique et le bien-être des employés demeurent des priorités dans le cadre du télétravail. Les entreprises s’efforcent d’améliorer leurs infrastructures numériques tout en assurant flexibilité et communication efficace. L’étude indique que de nombreux dirigeants n’abordent pas spontanément ces questions et que les dispositifs en place sont souvent rudimentaires ou en début de développement. La formation continue des managers et des employés est jugée essentielle, notamment pour les aspects liés au travail hybride et à la sécurité informatique.
Êtes-vous un entrepreneur à la recherche d’un outil professionnel pour gérer vos factures, mais vous faites face à un budget limité et préférez éviter les coûts d’une solution payante pour l’instant ? La bonne nouvelle est qu’en 2024, dénicher un logiciel de facturation gratuit mais néanmoins performant est tout à fait possible ! En fonction de vos exigences, une variété de programmes sont disponibles, offrant un large éventail de fonctionnalités, allant de la gestion de devis et de la facturation électronique à la relance pour factures impayées. Que votre besoin se limite à un modèle de facture simple à personnaliser ou que vous soyez en quête d’une solution plus élaborée pour soutenir votre gestion commerciale et comptable, l’offre est riche et diversifiée.
Voici une sélection de logiciels de facturation en ligne gratuits qui sont populaires et appréciés pour leur simplicité d’utilisation et leurs fonctionnalités adaptées aux petites entreprises et aux indépendants :
Zervant
Pour : Grande simplicité d’utilisation, facturation illimitée même dans la version gratuite, disponible en plusieurs langues.
Contre : Les fonctionnalités avancées sont réservées à la version premium.
Le choix du logiciel de facturation dépendra fortement de vos besoins spécifiques : conformité légale, simplicité d’utilisation, fonctionnalités avancées, support client, et bien sûr, le coût. Les freelancers et micro-entrepreneurs pourront se tourner vers Facture.net, myAE, ou Henrri pour une solution complète sans frais. Les entreprises en quête de fonctionnalités plus avancées pourraient envisager Zervant ou Sinao, malgré les limitations de leur version gratuite. Enfin, pour une gestion basique et sans coût, Coover ou Bonnefacture.com peuvent être des options adéquates.
J’ai souhaité mené une expérience en testant un robot conversationnel comme ChatGPT et comparer cela à un conseiller humain.
En effet j’ai lu dans cet article de Maxence Fabrion que des personnes confrontées à un choix moral ont accordé autant de confiance à un robot conversationnel comme ChatGPT qu’à un supposé conseiller humain.
D’ailleurs plusieurs autorités de régulation, dont celle de l’UE, travaillent à des projets d’encadrement de l’intelligence artificielle. S’agissant de ChatGPT, l’Italie est devenue fin mars le premier pays occidental à bloquer le service, pour des craintes liées notamment à son utilisation des données personnelles (RGPD).
Globalement, l’Union européenne s’inquiète du déploiement de l’intelligence artificielle et développe actuellement un projet de régulation pour mieux encadrer son utilisation.
Est-ce que l’intelligence artificielle va améliorer la formation pour adultes ?
Oui, l’intelligence artificielle (IA) a le potentiel d’améliorer considérablement les méthodes de formation. Elle peut être utilisée de différentes manières pour faciliter l’apprentissage et fournir des expériences éducatives plus personnalisées. Voici quelques-unes des façons dont l’IA peut être utilisée dans le domaine de la formation :
Systèmes de tutorat intelligents
Les systèmes de tutorat basés sur l’IA peuvent analyser les performances des apprenants, identifier leurs lacunes et proposer des conseils et des ressources supplémentaires pour les aider à progresser. Ces systèmes peuvent fournir un soutien individualisé et adaptatif, en s’adaptant au niveau de compétence et au rythme d’apprentissage de chaque apprenant.
Apprentissage adaptatif
L’IA peut être utilisée pour développer des systèmes d’apprentissage adaptatif qui ajustent automatiquement le contenu et les activités en fonction des besoins et des préférences de chaque apprenant. Ces systèmes peuvent utiliser des algorithmes d’apprentissage automatique pour personnaliser le parcours d’apprentissage, offrant ainsi une expérience plus efficace et engageante.
Chatbots d’apprentissage
Les chatbots alimentés par l’IA peuvent être utilisés comme assistants virtuels pour répondre aux questions des apprenants et leur fournir des explications supplémentaires. Ces chatbots peuvent être programmés pour comprendre le langage naturel et fournir des réponses précises, ce qui permet aux apprenants d’accéder rapidement à des informations pertinentes.
Analyse des données d’apprentissage
L’IA peut être utilisée pour analyser de grandes quantités de données sur les performances des apprenants, afin d’identifier des schémas, des tendances et des facteurs qui influencent l’apprentissage. Ces informations peuvent être utilisées par les enseignants et les formateurs pour adapter leurs méthodes pédagogiques et améliorer l’efficacité de l’enseignement.
Simulation et réalité virtuelle
L’IA peut être utilisée pour créer des environnements de simulation et de réalité virtuelle, offrant ainsi aux apprenants des expériences pratiques et immersives dans des domaines tels que la médecine, l’ingénierie, la sécurité et d’autres domaines complexes. Ces environnements virtuels permettent aux apprenants de s’entraîner et de développer leurs compétences dans un environnement sûr et contrôlé.
Il est important de noter que bien que l’IA puisse être un outil précieux dans le domaine de la formation, elle ne peut pas remplacer complètement les enseignants et les formateurs. L’interaction humaine, la compréhension émotionnelle et la créativité restent des éléments essentiels de l’éducation. L’IA peut compléter et améliorer les méthodes d’enseignement existantes, mais elle ne peut pas les remplacer totalement.
Cela voudrait dire que des formateurs vont se retrouver au chômage, du coup ?
Non nécessairement. L’intelligence artificielle peut certes automatiser certaines tâches dans le domaine de la formation, mais elle ne peut pas remplacer complètement le rôle des formateurs et des enseignants. L’interaction humaine, la capacité à comprendre les émotions, à adapter les méthodes d’enseignement et à fournir un soutien personnalisé restent des aspects essentiels de l’éducation.
L’IA peut plutôt être considérée comme un outil complémentaire pour les formateurs. Elle peut les aider à mieux comprendre les besoins individuels des apprenants, à personnaliser les parcours d’apprentissage, à fournir des commentaires plus précis et à optimiser l’efficacité de l’enseignement.
De plus, l’introduction de l’IA dans le domaine de la formation peut également créer de nouvelles opportunités d’emploi. Par exemple, il peut y avoir une demande croissante de spécialistes de l’IA et de l’apprentissage automatique pour développer, mettre en œuvre et maintenir les systèmes basés sur l’IA utilisés dans l’éducation.
Il est important de souligner que l’impact de l’IA sur l’emploi dépendra également de nombreux autres facteurs, tels que l’adoption et l’acceptation de la technologie par les établissements d’enseignement, les politiques éducatives, la disponibilité des ressources, et bien d’autres encore. L’IA est plus susceptible de transformer les rôles des formateurs plutôt que de les rendre obsolètes.
Vous dites “L’intelligence artificielle peut certes automatiser certaines tâches” lesquelles ?
L’intelligence artificielle peut automatiser certaines tâches dans le domaine de la formation. Voici quelques exemples :
Correction automatique des devoirs
L’IA peut être utilisée pour automatiser la correction de certains types de devoirs, tels que les quiz à choix multiples ou les exercices avec des réponses clairement définies. Cela permet d’accélérer le processus de correction et de fournir des commentaires immédiats aux apprenants.
Recommandations de contenu
L’IA peut analyser les préférences et les performances des apprenants pour recommander du contenu supplémentaire adapté à leurs besoins spécifiques. Par exemple, elle peut suggérer des ressources supplémentaires, des articles, des vidéos ou des cours en ligne pertinents pour approfondir leurs connaissances.
Assistance virtuelle et chatbots :
Les chatbots basés sur l’IA peuvent fournir une assistance virtuelle aux apprenants, en répondant à leurs questions fréquentes et en les guidant dans leur parcours d’apprentissage. Les chatbots peuvent utiliser des algorithmes d’apprentissage automatique pour comprendre le langage naturel et fournir des réponses précises et adaptées.
Analyse des données d’apprentissage
L’IA peut analyser les données générées par les apprenants, telles que les résultats des tests, les habitudes d’apprentissage, les erreurs courantes, etc. Ces analyses peuvent aider les formateurs à identifier les difficultés récurrentes, à adapter leurs méthodes pédagogiques et à fournir un soutien individualisé aux apprenants.
Simulation et réalité virtuelle
L’IA peut être utilisée pour créer des environnements de simulation et de réalité virtuelle dans lesquels les apprenants peuvent s’exercer et développer leurs compétences. L’IA peut être utilisée pour générer des scénarios réalistes, des personnages virtuels interactifs et des rétroactions adaptatives en fonction des actions des apprenants.
Ces exemples illustrent comment l’IA peut automatiser certaines tâches spécifiques dans le domaine de la formation. Cependant, il est important de souligner que l’interaction humaine, la compréhension émotionnelle et la capacité à fournir un enseignement adapté restent des aspects clés de l’apprentissage, qui ne peuvent être entièrement remplacés par l’IA.
Est-il possible qu’un jour ces aspects clés de l’apprentissage soient remplacés par l’IA ? Et pourquoi ?
Il est peu probable que les aspects clés de l’apprentissage, tels que l’interaction humaine, la compréhension émotionnelle et la capacité à fournir un enseignement adapté, soient entièrement remplacés par l’intelligence artificielle (IA) à l’avenir. Voici quelques raisons qui soutiennent cette affirmation :
Compréhension émotionnelle
L’IA actuelle n’est pas capable de comprendre pleinement et de répondre de manière appropriée aux émotions humaines. Les enseignants et les formateurs jouent un rôle essentiel en fournissant un soutien émotionnel, en motivant les apprenants et en créant un environnement d’apprentissage favorable. Leur capacité à reconnaître les émotions, à établir une connexion empathique et à adapter leur approche en conséquence est difficile à reproduire par une machine.
Adaptabilité et flexibilité
Les enseignants et les formateurs sont capables de s’adapter aux besoins individuels des apprenants, en modifiant leurs méthodes d’enseignement, en fournissant des explications supplémentaires ou en ajustant le rythme de l’apprentissage. L’IA peut proposer une personnalisation jusqu’à un certain point, mais elle ne possède pas encore la flexibilité et l’adaptabilité d’un enseignant humain.
Complexité de l’apprentissage :
L’apprentissage ne se résume pas simplement à l’assimilation de connaissances et de faits. Il implique également des compétences telles que la pensée critique, la résolution de problèmes, la créativité et la collaboration. Ces compétences nécessitent souvent des interactions humaines, des débats, des discussions et des feedbacks constructifs qui ne peuvent pas être entièrement reproduits par l’IA.
Valeur de l’expérience humaine :
Les enseignants et les formateurs apportent une expérience de vie, des connaissances contextualisées et des perspectives uniques à l’apprentissage. Ils peuvent partager des exemples concrets, des anecdotes personnelles et des réflexions qui enrichissent l’expérience éducative et favorisent une compréhension plus approfondie.
Cependant, il est important de souligner que l’IA peut être un outil précieux dans le domaine de l’éducation. Elle peut compléter et améliorer les méthodes d’enseignement existantes, offrir des ressources supplémentaires, analyser les données d’apprentissage et fournir un soutien personnalisé. L’IA peut libérer du temps pour les enseignants en automatisant certaines tâches administratives et de correction, leur permettant ainsi de se concentrer davantage sur l’interaction humaine et l’accompagnement des apprenants.
Dans le cadre d’une discussion textuelle, comme nous venons de le faire, comment selon-vous les stagiaires en formation pourront faire la différence entre un formateur et une intelligence artificielle ?
Dans le cadre d’une discussion textuelle, il peut être difficile pour les stagiaires en formation de faire la différence entre un formateur humain et une intelligence artificielle. Cependant, voici quelques éléments qui pourraient les aider à distinguer les deux :
Introduction ou indication explicite
Le formateur humain ou l’IA peut commencer la conversation en se présentant clairement. Le formateur peut indiquer son nom, son rôle et son affiliation, tandis que l’IA peut signaler qu’il s’agit d’un assistant virtuel ou d’un modèle de langage développé par OpenAI.
Style de communication
Les formateurs humains ont souvent un style de communication plus flexible et adaptatif, utilisant des expressions idiomatiques, des émoticônes ou des réponses plus informelles. Les réponses de l’IA peuvent être plus neutres et factuelles, sans expressions émotionnelles ou variations de ton.
Capacité de compréhension et de réponse
Les formateurs humains ont une compréhension plus approfondie et une capacité à s’adapter aux nuances, aux questions complexes et aux contextes spécifiques. Les réponses de l’IA peuvent être plus limitées et dépendent de la qualité des données d’entraînement et des capacités du modèle.
Références personnelles
Les formateurs humains peuvent partager des expériences personnelles, des anecdotes ou des exemples concrets pour illustrer leurs propos. L’IA n’a pas d’expériences personnelles et se base uniquement sur les informations disponibles dans ses données d’entraînement.
Limitations de l’IA
L’IA peut reconnaître ses limites et indiquer quand elle ne dispose pas d’informations spécifiques ou lorsque les réponses doivent être vérifiées par un professionnel qualifié. Les formateurs humains peuvent également reconnaître leurs limites, mais ils sont souvent plus en mesure de fournir des réponses plus détaillées et contextualisées.
Il est important de noter que les avancées dans le domaine de l’IA peuvent rendre les interactions avec les modèles de langage plus réalistes et difficiles à distinguer d’un formateur humain. Cependant, en gardant à l’esprit ces points de distinction et en demandant des clarifications lorsque nécessaire, les stagiaires en formation peuvent se faire une idée plus claire de l’interlocuteur avec lequel ils communiquent.
Est-ce que je peux diffuser vos réponses sur mon site Internet de façon publique ?
En tant que modèle de langage développé par OpenAI, je suis ici pour fournir des informations et aider les utilisateurs dans leurs requêtes. Cependant, veuillez noter que les réponses que je génère sont basées sur un entraînement sur des données disponibles publiquement et sur des modèles statistiques. Je ne peux pas garantir l’exactitude ou la fiabilité à 100% des informations que je fournis.
Il est important de comprendre que la responsabilité de l’utilisation des informations obtenues via ChatGPT vous incombe. Si vous décidez de diffuser mes réponses sur votre site Internet, je vous recommande de prendre en compte les éléments suivants :
1. Mentionner que les réponses sont générées par un modèle d’intelligence artificielle. Vous pouvez indiquer clairement que les réponses sont fournies par ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI.
2. Éviter de présenter les réponses comme étant des informations garanties et vérifiées à 100%. Il est préférable de souligner que les réponses sont générées par un modèle d’IA et qu’elles peuvent contenir des erreurs ou des imprécisions.
3. Encourager les utilisateurs à consulter des sources supplémentaires et fiables pour obtenir des informations complémentaires ou vérifier les informations fournies.
4. Respecter les droits d’auteur et les droits de propriété intellectuelle. Assurez-vous de ne pas reproduire ou diffuser du contenu protégé sans les autorisations nécessaires.
En fin de compte, la décision d’utiliser les réponses générées par ChatGPT sur votre site Internet et la manière de les présenter relève de votre propre responsabilité.
Souvent les télétravailleurs indépendants sont pris par le temps. Ils souhaitent remplir leurs carnets de commandes à tout prix et en oublient l’essentiel.
Mieux vaut 1 affaire à 1000 EUR que faire 10 devis à 100 EUR.
Pourquoi ? Car nous ne sommes pas Coca-Cola et ne pouvons pas faire nos marges sur du volume… mais par contre, tels des artisans nous pouvons faire de la qualité.
Qu’est-ce que le marketing ?
Définition : le marketing, ou la mercatique, est un ensemble de techniques de ventes et leur mise en œuvre. C’est ce qui précède la vente.
Le marketing implique de connaître son marché (clientèle, ses attentes, ses besoins récurrents) et sa concurrence (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Ceci afin de mettre au point une stratégie pour commercialiser ses services : définir le “produit” d’appel, son prix, son canal de distribution et ses moyens de promotion. Il s’agira de répondre à 5 questions : : A qui ? Quoi ? Combien ? Comment ? Pourquoi ?
L’exemple de Coca-Cola
Comme la firme américaine, nous allons vendre nos services plus chers en les rendant uniques, car adaptés à une clientèle définie. Je ne vends pas le même service à un médecin et à un chirurgien.
Ceci pour que personne ne puisse dire “quelqu’un fait exactement la même chose que vous”.
D’ailleurs les grandes marques n’hésitent pas à inventer des déclinaisons de leur marque.
Souvenez de Coca-Cola (de l’eau, du sucre et une formule magique).
Jamais la firme ne vous dira “cela fait grossir”.
Pourtant les sodas contiennent en moyenne 100g de sucre par litre, soit l’équivalent de 4 morceaux de sucre par verre, ce sont des bombes caloriques !
Le marketing de la pastèque
Regardez cette illustration récupérée sur le blog de Frédéric Canevet :
Selon lui “La valeur ajoutée, c’est aussi prendre de l’information et apporter de la valeur ajoutée en transformant le contenu“.
Pour les télétravailleurs indépendants, il s’agit d’apporter une part de soi et d’innover en s’adaptant aux besoins de ses clients (et non l’inverse).
Je pense qu’il n’est pas possible de simplifier et de donner “une” leçon, ceci car chaque individu fera SA proposition.
C’est pour cela que mes formations qui abordent les aspects marketing sont individualisées et que notre catalogue parle de “canevas”. En effet, faire une vidéo Youtube de type “Ma méthode est la meilleure” n’est pas mon type de pédagogie.
C’est l’histoire de 3 petits gâteaux
Le premier gâteau, présenté dans son plus simple appareil, est nommé “madeleine” (ça n’y ressemble pas vraiment mais bon, admettons…), il est affiché au prix de 30 centimes d’euros.
Le second est strictement identique au premier, mais son nom devient “muffin” et se dote d’une caissette hautement plus glamour. Son prix passe à 2,50 €.
Enfin le troisième devient “cupcake” et s’agrémente d’une généreuse crème parsemée de gourmandes pépites de chocolat. Son prix : 5,50€.
Voici un résumé en image de la “valeur perçue” :
Et du taux de marge :
Nous le voyons via l’exemple, ci-dessus, que la valeur change en fonction des attributs que l’on confère à notre produit.
Ainsi, en fonction des choix opérés, un même produit peut avoir sa valeur démultipliée.
Cela vaut bien le coup, de passer un peu de temps sur l’étude de valeur, non ?
La leçon !
Le blog de Plik Plok Factory nous indique que le “marketing du Cupcake” nous enseigne fondamentaux suivants, chacun doit :
Soigner son identité, qu’elle soit visuelle ou non.
Rendre visible son service et ce en créant du contenu.
Vous avez beau avoir le meilleur produit du monde si personne ne le connaît, personne ne l’achète.
Faut-il “se” vendre ou pas ?
Bien entendu que non. Par contre, on peut très bien préparer l’intention d’achat en faisant un bon marketing.
Ce marketing personnel, ou personal branding, ou marketing de soi-même, est le fait d’identifier vos compétences, vos valeurs et votre valeur ajoutée.
Ceci pour mieux cibler vos prospects et futurs clients.
Ainsi le télétravailleur indépendant comprendra avec aisance son public professionnel, son positionnement et son image, comme on markète un service ou un produit.
C’est un des points que nous abordons dès le début de notre formation “Développer une activité de services en télétravail”. Pour les curieux, c’est ici.
Venant du Japon, un concept de camion de voyage nous permettrait de faire du télétravail de n’importe où, mais d’autres idées encore plus folles émergent pour télétravailler plus et faire du GreenWashing !
Dotée d’un sens aigu des affaires, Mitsubishi a lancé un nouveau concept de camion-télétravail. Selon eux :
Affirmer que les habitudes de travail ont changé depuis l’épidémie de Covid-19 n’est plus très original.
Du coup, ces nouveaux véhicules ont fait leur apparition pour s’adapter au télétravail ! Et qui s’appuie sur une idée dite “d’appropriation du pouvoir de guérison de la nature”. En somme, ces véhicules permettraient de se connecter avec l’extérieur et de se détacher du stress généré par des réunions successives.
Description copiée/collée de cette page : Le poste de travail à double écran et la table et le banc rétractables sont bien configurés pour le travail, se rangeant facilement dans leurs armoires de rangement lorsqu’il est temps de se déconnecter. Le comptoir élégant en noyer, l’évier et la cuisinière à induction sont à portée de main pour préparer des boissons et des repas légers, et une pièce d’ingénierie soignée transforme un coin du camion en une salle de douche privée grâce à l’utilisation d’une porte accordéon en bois. De plus, un flanc pliable s’ouvre pour former un pont, offrant un endroit parfait pour se détendre.
Selon AutoPlus, ce projet est développé en partenariat avec un préparateur spécialisé dans les véhicules commerciaux, Pabco, ainsi qu’un concepteur de vans de voyage, Dream Drive. Il s’agit plus précisément d’une camionnette légère, nommée NOMADPro. Elle a été réhabilitée comme un bureau itinérant et a été aménagée avec tous les équipements confortables nécessaires. Avec ce véhicule, la marque montre aussi aux usagers sa vision du télétravail : un moment où le confort, le calme et la mobilité sont tout autant privilégiés que le travail.
Dans le même ordre d’idée, on pourrait également imaginer un camion pour faire la grève.
Ou encore se souvenir du gouvernement des Iles Caïman (Royaume-Uni), qui avait lancé en octobre 2020, un programme destiné à attirer “les télétravailleurs du monde entier” !
Télétravailler aux Îles Caïman est possible si vous gagnez plus de 100.000 dollars par an
Tout en précisant : “Pour être éligible, il faut gagner au minimum 100.000 dollars (environ 85.000 euros) par an”, selon CNBC.
Peut-être que prendre un vélo suffira.
C’est ce qu’a pensé Buck qui surfe sur l’une des tendances actuelles est celle des « digital nomades », c’est-à-dire l’utilisation des outils numériques pour travailler de n’importe où afin d’être le plus mobile possible.
Kabin, la première box innovante de micro-working s’installe au Daily monop’ des Ternes ! Kabin propose un espace de travail connecté et entièrement équipé pour assurer confort et confidentialité.#nouveauté#innovationpic.twitter.com/nc7pDG4jCm
Retournons au Japon, avec les CocoDesk qui proposent tout le confort nécessaire pour télétravailler en attendant son métro. Ce sont des box individuels installés dans les couloirs du métro qui permettraient à n’importe qui de travailler “au calme“.
Pour conclure voici la carte des espaces de Coworking :
On peut laisser le mot de la fin à Philippe DOUILLET, ergonome et diplômé de droit social. Il est aussi chargé de mission à l’ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) au département “Santé et Travail” :
De nombreux travaux de psychologie du travail et d’ergonomie ont montré que le facteur du lien social est primordial pour être bien au travail, et cela se construit dans la réalisation du travail en collectif, les relations quotidiennes aux autres, les échanges formels et informels. Malheureusement, le télétravail à grande échelle risque d’accentuer l’individualisme au travail dont, par ailleurs, on a montré les limites même sous l’angle de la performance.
Et pour finir, voici un lien vers un outil anti greenwashing de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour éviter de dire que les entreprises “se donnent une image écologique et sociale alors qu’elles ne font aucun véritable effort sur ces enjeux” : https://communication-responsable.ademe.fr/antigreenwashing
Qu’est-ce que l’application “Private Compute Services” de Google ?
A priori le but de cette fonction que Google puisse apprendre de nous, ceci pour qu’il puisse nous fournir de meilleurs services.
Certains disent aussi qu’Uber a mis en place son Machine Learning pour prédire plusieurs choses, et je pense pour avoir suffisamment de données pour les futures voitures autonomes (qu’elle pourra revendre ou utiliser).
Notre une vie privée devient-elle un jeu de données ?
Google a également introduit et plus récemment mis en libre accès Private Compute Services (PCS), qui est décrit comme une « voie privée » permettant de mettre à jour et d’améliorer les modèles de machine learning sans porter atteinte à la vie privée des utilisateurs.
Alors Google a fait une bande dessinée pour nous expliquer tout cela.
Comme si la meilleure façon d’expliquer l’informatique était de nous parler comme si nous étions des enfants !
En tout cas, c’est très bien fait et voici un extrait :
L’entreprise a maintenant donné une description plus détaillée de l’architecture de PCC, et notamment un document technique récemment publié qui vise à instaurer la confiance par la transparence.
« PCC permet aux fonctionnalités de communiquer avec un serveur afin de recevoir des mises à jour de modèles et de contribuer à la formation de modèles globaux par le biais de services de calcul privés (PCS), dont le noyau a été mis en libre accès », explique Google dans ce document. :
C’est assez technique, mais les ingénieurs de Google Dave Kleidermacher, Dianne Hackborn et Eugenio Marchiori expliquent dans un billet de blog qu’ils utilisent le Federate Learning pour mettre à jour les modèles de Machine Learning, tout en préservant la confidentialité des données. C’est donc un nouveau concept “La confiance distribuée” !
« Le paradigme de la confiance distribuée, où la crédibilité se construit à partir de la vérification par de multiples sources de confiance, continue d’étendre cette valeur fondamentale. L’ouverture des mécanismes de protection des données et des processus est un pas vers la vérification de la vie privée ».
Nous voici rassurés.
Le concept de confiance distribuée
La blockchain, ou la confiance distribuée est le nom d’une note écrite par Yves Caseau, membre de l’Académie des technologies et Serge Soudoplatoff Expert de l’Internet, cofondateur de Sooyoos et Scanderia.
Voici son introduction :
Les grandes innovations sont le fruit du croisement de nouvelles possibilités technologiques et d’un contexte sociologique propice qui transforme ces technologies en usages. Ainsi, la blockchain est née, d’une part, de la rencontre de la cryptographie asymétrique et des systèmes distribués, et, d’autre part, d’un terreau sociologique opportun. Ce dernier résulte de la crise de confiance des citoyens envers les institutions, les amenant à chercher de nouvelles formes de gouvernance.
En conséquence, il est précisé que ce type de technologies (ici la blockchain) remet totalement en question le rôle des institutions, banques, études notariales, et modifie en profondeur l’administration. C’est vrai. Et d’ajouter :
Les premières expérimentations, qui vont bien au-delà du bitcoin, comme les organisations décentralisées autonomes, montrent le caractère radicalement disruptif de la blockchain.
Je n’aime pas le mot “disruptif“. En économie, la disruption désigne le bouleversement d’un marché sur lequel les positions sont établies avec une stratégie inédite. Celui qui fait couler beaucoup d’encre en ce moment, c’est lui (ChatGPT, pas Korben) :
Notons le dernier billet de Stéphane, intitulé “Un modeste avis sur ChatGPT“. J’aime bien le terme “Modeste”. Extrait :
Est-ce que cela signifie qu’on peut réellement parler d’intelligence et que les humains sont désormais inutiles ? Pas si vite. D’abord, l’intelligence, ce n’est pas de savoir exécuter une tâche, c’est de savoir quelle tâche exécuter. De ce point de vue, ChatGPT est loin de l’intelligence. Plusieurs personnes ont pu constater qu’on pouvait lui demander des textes contradictoires (« explique pourquoi il est important d’augmenter les impôts » puis « explique pourquoi il faut baisser les impôts », et ChatGPT s’exécutera). Cela va certainement « disrupter » certains secteurs, comme celui des rédacteurs sous-payés qui écrivent vite et mal.
Au sujet de la rédaction : un télétravailleur situé à Madagascar d’écrire ceci sur Mastodon :
Cette personne devait sûrement faire allusion à Reworld Media, notamment. D’ailleurs j’ai lu que l’action de ce groupe pourrait se faire chahuter, et ceci selon des algorithmes de trading. Marrant non ?
Pour revenir sur l’échange sur Mastodon, il se conclut ainsi :
Pour en finir avec ChatGPT ou pas !
Comme tout le monde devait dire quelque chose sur cette IA, je me sens beaucoup mieux : ça y est; j’ai fait un billet sur ChatGPT ! Vite allons sur Twitter le partager. Comme cela ChatGPT pourra apprendre ce qu’il se dit sur elle.
D’ailleurs je me demande si quelqu’un a fait le test suivant : demander à ChatGPT de se décrire elle-même. C’était trop tentant, j’ai donc ouvert un compte (on demande email + numéro de téléphone + confirmation par SMS) :
Tout le monde a fait pareil avec Siri et les autres assistants, certains ont de l’humour et on peut se faire piéger. Voire on se fera tous piéger un jour ou l’autre.
Ma conversation avec ce logiciel s’est terminée ainsi :
La Tech et l’Économie du savoir
Je résume mon questionnement, afin de préparer un prochain billet : comment le Machine Learning et les autres avancées technologiques vont-ils devenir une réelle opportunité pour l’économie du savoir ?
C’est désormais un lieu commun que de dire que nous vivons dans une économie du savoir. Comme tous les clichés, celui-ci a quelque chose de faux dans la mesure où il laisse entendre que les économies précédentes ne s’appuyaient pas sur du savoir. Si quelque chose a changé dans le système économique qui caractérise la majorité des pays industrialisés depuis deux siècles et demi, c’est sans doute l’importance croissante que le savoir scientifique et technologique revêt pour l’activité économique.
Ce que nous soutenons, nous, c’est que ce qui distingue l’économie dite « du savoir » par rapport à ce qui existait aux époques précédentes, c’est le rôle croissant du savoir en tant que produit économique, acheté et vendu sur les marchés de technologies.
Je pense que je vais installer cette application et on verra si je deviens plus intelligent ou non ! Pardon, je voulais dire : si mon smartphone me fournira de meilleurs services…
Ce n’est plus sur le site de l’URSSAF qu’il faut immatriculer son entreprise individuelle mais sur formalites.entreprises.gouv.fr
Un guichet unique pour dématérialiser la création d’entreprise
Je discutais avec Sandra (future télétravailleuse), qui m’informe que ce n’est plus sur le site de l’URSSAF qu’il faut s’immatriculer mais sur celui de l’INPI.
Je n’y crois pas un mot car j’ai utilisé cette structure pour déposer une marque, à plusieurs reprises. Et pourtant, c’est une mesure annoncée le 16 novembre dont on n’a pas fini de voir les conséquences et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.
L’idée d’un Guichet Unique, qui était un vieux fantasme, pour les créateurs d’entreprises a enfin vu le jour…
Le gouvernement nous proposerait donc un portail internet sécurisé, auprès duquel toute entreprise sera tenue de déclarer sa création, la modification de sa situation ou la cessation de ses activités. L’INPI a été désigné par le gouvernement comme opérateur de ce site.
Le Gouvernement poursuit l’action de simplification en direction des entreprises en instaurant un guichet unique pour toutes leurs formalités et un registre unique consignant ces informations, conformément aux dispositions prévues par les articles 1er et 2 de la loi PACTE de mai 2019, portée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
Ce guichet, entièrement dématérialisé, est déjà accessible via un site internet utilisable dès à présent sur : www.formalites.entreprises.gouv.fr
Toutes les formalités de création, modification, cessation d’activité, ainsi que le dépôt des comptes annuels (pour les entreprises qui y sont soumises), sont désormais disponibles sur ce site opéré par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), pour le compte de l’Etat. L’utilisation de ce guichet sera obligatoire au 1er janvier 2023.
Passer par l’INPI pour créer votre entreprise
Témoignage d’une future télétravailleuse
Sandra, qui comptait s’installer en tant que télétravailleuse indépendante témoigne :
“Moi qui comptais être opérationnel début janvier 2023, cela ne va pas être évident. J’ai appelé l’URSSAF qui m’a indiqué qu’il fallait aller sur le site de l’INPI pour créer mon entreprise !”
Émilie, qui souhaite modifier des informations sur son entreprise individuelle, nous confie :
“En début d’année, je souhaitais modifier mon nom commercial, j’ai rentré de nombreux éléments. Mais la complétude ne se fait. Il y a une sorte de boucle dans le mécanisme de saisie. On ne peut pas passer à l’étape suivante et on doit repartir quasiment de zéro. Au bout de 3 tentatives, j’ai pu compléter le dossier et transmettre ma demande. Très rapidement une personne m’a contacté pour le suivi, si la modification n’est pas encore faite, ma démarche a été prise en compte”.
Vous avez bien lu, désormais le service est opéré par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) qui était reconnu pour le dépôt de marques et de brevets.
Et Twitter de s’enflammer
Les démarches administratives en France sont une catastrophe, impossible de joindre quelquun à l’INPI par tel ou par mail, un site internet incompréhensible !@INPIFrancehttps://t.co/1Pww697yl3
L’horrible formulaire Java est toujours dispo sur le site auto entrepreneur de l’@urssaf, il me semblait que tout devait être géré depuis le “Guichet unique”?. En tout cas leur FAQ indique qu’il faut passer par l’INPI pour modifier son AE. pic.twitter.com/rXgQw4yv7o
Sur Facebook, on fait de la pub ou on demande de l’aide !
Des avocats déposent une motion
Le Barreau de Marseille communique sur Facebook :
Selon eux :
Dès son lancement, la plateforme du Guichet unique n’était pas opérationnelle et ne permettait pas de recevoir toutes les formalités des entreprises et le service a été totalement paralysé durant près d’une semaine. Nous constatons notamment qu’à ce jour de graves dysfonctionnements subsistent pouvant mettre en péril l’économie française et l’activité de tous les professionnels qui y contribuent. De plus, l’arrêté du 28 décembre 2022 instaurant une procédure dérogatoire est trop imprécis et comporte de nombreuses lacunes qui ne permettent pas de fournir une solution palliative efficace.
Voici une copie d’écran, et si on constate qu’une procédure est décrite, c’est en fait le début d’un labyrinthe.
Je clique sur le lien proposé : “À compter du 1er janvier 2023, effectuez toutes vos formalités sur formalites.entreprises.gouv.fr“.
Accueil | Formalités d’entreprises
J’arrive vers un nouveau site formalites.entreprises.gouv.fr, la page d’accueil contient le texte suivant : “Bienvenue sur le site des formalités d’entreprises !“.
Puis je lis en bas de page précise et cela me rassure : “Bonne navigation, laissez-vous guider !”
Une fois cliqué, on est redirigé vers l’adresse URL : “https://procedures.inpi.fr/?/”
Pour ceux qui connaissent l’informatique, le point d’interrogation est une façon originale de nommer un répertoire, un dossier ou un alias (raccourci vers un dossier ou un fichier).
Je me dis que je suis arrivé à bon port et là sidération, un message m’accueille :
En raison d’une opération de maintenance informatique, les services en ligne de l’espace e-procédures et de DATA INPI seront indisponibles samedi 21 janvier 2023 de 9h à 17h. Nous vous invitons à anticiper vos démarches. Merci pour votre compréhension.
Copie d’écran :
Est-ce que cela complique les choses ?
Pour François Hurel , président de l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), ce qui devait simplifier les démarches des entrepreneurs risque de compliquer les choses.
« Les entrepreneurs n’ont pas été assez sensibilisés à ce changement qui arrive trop tôt, alors que des améliorations doivent encore être faites », clame-t-il. En particulier pour les microentrepreneurs, qui représentent 75 % des créations d’entreprises en France. « Alors qu’une formalité de création d’activité prenait vingt minutes sur le site de l’Urssaf, près de deux heures sont nécessaires sur ce nouvel outil, assure François Hurel. Le jargon utilisé est complexe. On demande aux utilisateurs de renseigner un ensemble d’informations qui ne correspondent pas à la déclaration de leur activité. Cela risque de créer des confusions, des erreurs, voire de décourager les entrepreneurs ».
Présentation du guichet unique
Ce portail est donc depuis le 1er janvier 2023 l’unique plateforme pour déclarer la création d’une entreprise, une modification de situation ou une cessation d’activité.
Pour ces procédures, les entrepreneurs se tournaient traditionnellement vers leur CFE, mais c’est donc le guichet de l’Inpi qui prend le relais au 1er janvier 2023.
effectuer toutes les formalités de création, de modification et de cessation d’activités, quels que soient la forme juridique ou le secteur d’activité ;
suivre et administrer les formalités créées par les entreprises ;
fournir informations et pièces complémentaires à l’intention du service des impôts, de la sécurité sociale, du greffe, de la chambre de métiers et de l’artisanat, etc… ;
suivre l’état d’avancement des dossiers en cours.
L’INPI en bref
L’INPI, Institut national de la propriété industrielle, est à l’origine connu pour son action d’enregistrement et de protection des marques et pour son rôle de gestionnaire des droits de la propriété intellectuelle et de lutte contre la contrefaçon.
Il reçoit les demandes de titres de propriété industrielle (brevet d’invention, marques, dessins, modèles), étudie la viabilité des demandes, qu’il accepte ou rejette.
Il gère les procédures d’opposition en matière de marques. Il accompagne les entreprises dans leurs stratégies d’innovation.
Office d’enregistrement, cet établissement public est placé sous la tutelle du ministère de l’Économie.
Un registre national unique des entreprises
L’article 2 de la loi PACTE du 22 mai 2019 a orchestré la fusion des différents registres des entreprises en un registre unique. C’est l’INPI qui a été désigné par l’État comme opérateur de ce registre national des entreprises entièrement dématérialisé.
Ce répertoire géant a pour fonction de centraliser et diffuser toutes les informations économiques et juridiques des entreprises.
Ce registre sera directement alimenté par le Guichet unique des formalités d’entreprises, qui va centraliser tous les événements de créations, modifications et cessations.
Les données renseignées lors de ces formalités seront automatiquement transmises.
Pour créer, modifier ou cesser son activité, tout entrepreneur doit donc créer son compte en ligne sur Portail e-procedures (inpi.fr) à partir du 1er janvier prochain mais la procédure peut être faite dès maintenant.
Le process est simple et des tutoriels en ligne proposent de vous guider si nécessaire.
Une fois le compte créé, choisissez la rubrique Entreprise (onglet bleu) pour accéder à toutes les formalités d’entreprise.
Au 1er janvier 2023, entrent en vigueur les modalités de recours à la signature électronique définies par le décret n° 2022-1620 du 23 décembre 2022 : signature simple ou avancée (sécurisée).
Lors de la création d’une entreprise, une signature simple suffit, matérialisée par un bouton de validation.
En résumé
Car il faut toujours voir un côté positif, disons que ceux qui créeront leur entreprise pourront désormais en profiter pour vérifier s’ils peuvent enregistrer leur marque, en consultant la base INPI : https://data.inpi.fr/
N’hésitez pas, avant de vous lancer, à consulter les pages suivantes, sur le site de l’INPI : Créer son entreprise individuelle (EI), dont nous copions des extraits :
Avant de vous lancer
Définition de l’Entreprise Individuelle
L’Entreprise Individuelle, comme son nom l’indique, est une entreprise dirigée par une seule personne, en son nom propre.
L’Entreprise Individuelle
Le terme d’Entreprise Individuelle regroupe les statuts d’entrepreneur individuel et de micro-entrepreneur.
L’Entreprise Individuelle désigne les entrepreneurs qui exercent leur activité en nom propre, c’est-à-dire sans structure juridique à part entière et donc sans création de personne morale, ni de capital social.
L’entrepreneur individuel
L’entrepreneur individuel a les pleins pouvoirs pour diriger son entreprise. Il n’a pas à rendre compte de sa gestion et ni d’obligation de publication des comptes annuels. Il est indéfiniment responsable des dettes professionnelles de son entreprise. Si sa résidence principale est insaisissable de plein droit, il doit faire une déclaration d’insaisissabilité pour protéger ses autres biens immobiliers (résidence secondaire ou autre) non affectés à usage professionnel.
Le statut et le régime social des dirigeants
L’entrepreneur individuel est un travailleur indépendant.
Ses cotisations sociales doivent être réglées auprès de l’Urssaf. Le montant des cotisations est calculé sur la base du bénéfice imposable. L’entrepreneur individuel a également la possibilité de cotiser à un régime complémentaire d’assurance vieillesse, d’invalidité-décès et à une retraite complémentaire.
S’il perd son activité non salariée de manière involontaire et définitive, l’entrepreneur individuel, peut, sous conditions, bénéficier de l’allocation pour les travailleurs indépendants (ATI). Il peut souscrire, par précaution, à une assurance personnelle de couverture du risque chômage.
Le régime fiscal et la TVA
La fiscalité
L’Entreprise Individuelle est soumise à l’impôt sur le revenu.
L’entrepreneur individuel est imposé selon la nature de l’activité :
pour une activité commerciale ou artisanale, il est imposé dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ;
pour une activité libérale ou pour un agent commercial, il est imposé dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC).
Il peut opter, en fonction de son chiffre d’affaires, entre trois régimes d’imposition :
le régime réel normal ;
le régime réel simplifié ;
le régime de la microentreprise.
La TVA
Il existe trois types de régimes de TVA applicables à l’Entreprise Individuelle, déterminés en fonction de son chiffre d’affaires et de son activité :
Les Entreprises Individuelles ayant une activité d’entreprise de vente et assimilées
CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL HT
Régime applicable
Option(s) possible(s)
≤ 818 000€ HT
Régime simplifié
Régime réel normal
Franchise de base si CA ≤ 85 800€ HT
≥ 818 000€ HT
Régime réel normal
Les Entreprises Individuelles ayant une activité d’entreprise de prestations de services
CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL HT
Régime applicable
Option(s) possible(s)
≤ 247 000€ HT
Régime simplifié
Régime réel normal
Franchise de base si CA ≤ 34 400€ HT
≥ 247 000€ HT
Régime réel normal
Préparer et suivre sa formalité sur le Guichet unique
Le Guichet électronique des formalités d’entreprises (Guichet unique) est un portail internet sécurisé, auprès duquel toute entreprise sera tenue de déclarer sa création, la modification de sa situation ou la cessation de ses activités à compter du 1er janvier 2023.
A savoir : Pour créer en tant que micro-entrepreneur, vous devrez sélectionner au démarrage de la formalité, “Entrepreneur individuel” pour la forme de l’entreprise à créer.
Les pièces justificatives à fournir
Si l’activité de votre Entreprise Individuelle est réglementée, vérifiez que vous remplissez toutes les conditions requises.
Pour l’entrepreneur individuel
un exemplaire de la Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation.
Alternatives à l’entreprise individuelle
Le site formalites.entreprises.gouv.fr propose de la documentation sur les autres statuts, lorsqu’on veut monter une boîte en solo.
Leur talent, leur expérience ou leurs diplômes séduisent des employeurs prêts à leur faire un pont d’or. Pourtant ils refusent le poste. Portraits de ces candidats qui savent ce qu’ils veulent… et ce qu’ils ne veulent pas !
Sébastien, juriste environnemental
A 34 ans, Sébastien, juriste spécialisé en droit de l’environnement chez un grand acteur du secteur de l’énergie, aligne un CV impeccable : double master en droit international et droit de l’environnement, et huit années d’expérience au sein de directions juridiques. Surtout, il a un sens bien ancré de l’indépendance :
«Dans mon domaine, très technique, on me laisse en général une marge de manœuvre appréciable. Peu de personnes maîtrisent vraiment ce que je fais et on me fait confiance.»
Lorsqu’un cabinet de recrutement vient discrètement le solliciter avec une belle proposition et de bonnes perspectives d’évolution à deux ans dans une entreprise concurrente, Sébastien lui prête quand même une oreille attentive… Tenté par le poste, assorti d’un salaire à la hauteur de ses espérances, il freine des quatre fers en découvrant ce qui l’attend.
«Je devais intégrer une équipe de six personnes qui faisaient quasiment la même chose que moi, avec tout un tas de procédures de reporting quotidien pour rendre compte de l’activité. Personnellement, si je peux éviter d’avoir quelqu’un sur mon dos en permanence, je préfère ! Peu importe la carotte… J’ai lâché l’affaire au bout de quatre entretiens avec la RH et le directeur juridique, qui m’avait pourtant fait une offre ferme. Le feeling était plutôt bon, mais l’organisation de l’entreprise était vraiment trop lourde à mon goût. J’ai du mal avec le flicage !»
Liberté, liberté chérie… Un refus d’autant plus facile que Sébastien est déjà au chaud !
DRH au sein d’un groupe international, Manon aspire à un meilleur équilibre vie pro-vie perso. Membre du codir de son entreprise, travaillant jusqu’à soixante heures par semaine, soir, week-end et jours fériés inclus, la jeune maman fatigue. Et souhaite voir grandir son petit garçon de 3 ans.
«Quand je l’ai inscrit à l’école, ça a été un choc psychologique : je me suis rendu compte que je n’avais rien vu passer !»
Pour mettre fin à ce cercle infernal, elle fait circuler son CV et reçoit très vite des sollicitations pour des postes à forte responsabilité.
«J’ai prévenu les cabinets de recrutement que j’étais prête à revoir à la baisse mon salaire pour retrouver un équilibre de vie.»
Un chasseur de têtes la dirige vers une entreprise d’IT, an affirmant que celle-ci a signé une charte de télétravail permettant à ses salariés de rester à domicile deux jours par semaine. Elle rencontre son futur boss à la RH après deux entretiens avec le cabinet de recrutement et le talent manager du groupe. «Il m’a fait tout un speech sur l’exemplarité des membres du codir de l’entreprise… et sur les RH qui doivent absolument rester sur site.» Pas question à son poste de bénéficier du moindre télétravail !
«Il était de la vieille école, pas flexible du tout. Il avait masqué cette contrainte jusqu’au bout, pensant réussir à me vendre le poste malgré tout.»
A l’issue de l’entretien, le DRH lui fait une proposition. Que Manon décline :
«Je n’avais aucune envie de me retrouver coincée dans une nouvelle mission qui ne m’apporte pas plus d’équilibre. La pandémie a profondément changé notre rapport au travail. On n’est plus corvéable à merci et on n’envisage plus des postes où il n’y a aucune flexibilité. Les entreprises doivent s’adapter.»
Son souhait ? Trouver un employeur qui lui offre enfin le droit à la déconnexion, soir, week-end et pendant ses congés, et bénéficier du télétravail pour aller chercher son fils à l’école. Et le voir grandir.
«Je me projette assez mal dans le monde de l’entreprise.»
Dès 2018 et sa première année à HEC, Augustin rejoint les rangs de l’association écologiste de l’école. De quoi se forger «quelques convictions et principes en matière d’environnement». Depuis, le jeune homme multiplie les engagements : association de désobéissance civile, Conseil national pour la résilience alimentaire, Génération Ecologie…
Aujourd’hui étudiant en dernière année de majeure à Polytechnique et HEC (dans le jargon, X-HEC data science for business), il suit avec intérêt tous les sites de recrutement orientés environnement. Mais il avoue avoir du mal à imaginer où il se retrouvera l’an prochain, pour son entrée dans la vie active… Jusqu’à présent, l’étudiant confie avoir multiplié les déceptions lors de ses stages.
«Des expériences ennuyeuses qui ont mis à mal ma vision du monde du travail. L’ennui, c’est assez destructeur !»
Son vœu ? Trouver une organisation qui se positionne sincèrement sur la question de l’environnement. «J’ai envie de me rendre utile.» Et surtout pas question d’accepter des missions «bullshit» ou du greenwashing. Lorsqu’une entreprise le contacte, Augustin entre en mode vigilance. Une visite sur le site de l’employeur lui suffit en général pour cerner «assez rapidement son degré d’engagement vertueux», estime-t-il.
Son choix se tourne vers le monde associatif ou coopératif ou de jeunes pousses engagées. Tout en restant lucide sur leurs travers : «L’univers des start-up a un côté hypocrite, on a tendance à afficher tous les postes comme cool alors que ce n’est pas forcément le cas.» Autres desiderata de ce futur candidat solidement capé :
«Une culture d’entreprise saine avec, au premier rang, de la bienveillance et de la flexibilité. Idéalement je voudrais un job en 4/5 pour mener d’autres projets en parallèle.»
Julie Kasinski aime les challenges professionnels. Alors qu’elle travaille dans le marketing pour un site d’achats en ligne basé à Berlin, elle se lance dans la recherche d’un nouveau job. Son réseau lui recommande l’offre d’emploi d’une entreprise. Curieuse, elle fonce. Dès le premier entretien – un appel vidéo – elle se retrouve… seule.
«Le recruteur arrive avec quinze minutes de retard. Sans un mot d’excuse.»
Pire, il a l’air complètement ailleurs. Julie pose des questions auxquelles il répond de manière floue. «Oui oui, la hiérarchie est très horizontale chez nous», dit-il. Julie fouine un peu :
«En réalité, il y avait plein d’étapes de validation et pas la moindre autonomie. Dès ce premier entretien, j’ai eu l’impression qu’ils essayaient de se rendre cool, en me racontant que j’aurais énormément de liberté, mais que la réalité ne suivait pas.»
À l’étape suivante, elle doit préparer un cas d’étude et l’analyser avec une deuxième personne. Celle-ci se connecte… avec vingt minutes de retard. «On aurait dit que c’était une corvée pour elle ! Elle a expédié l’entretien.» Julie s’étonne qu’on la rappelle pour la dernière étape. Cette fois, c’est un dirigeant de la boîte qui lui assène «une avalanche de termes tendance» et affirme «qu’on est un peu une famille ici». «J’avais l’impression d’être dans un sketch», sourit-elle.
Ce dirigeant lui promet monts et merveilles : salaire attractif, missions passionnantes… Julie dit stop :
«J’ai déjà donné dans la culture toxique. Si dès les entretiens, les gens se contredisent ou donnent l’impression d’avoir mieux à faire, c’est très mauvais signe.»
Aujourd’hui, elle travaille à Amsterdam pour une boîte de réservation en ligne dans le tourisme. Et, quand elle ne recrute pas elle-même, elle forme son équipe aux techniques d’entretien :
«J’utilise cet exemple fréquemment, pour rappeler qu’un candidat peut toujours refuser une offre. L’entreprise a le devoir d’être claire et sérieuse dès les premiers contacts !»
En milieu d’année, Louis, journaliste, déménage de Paris à Lyon et se lance à la recherche d’un nouvel emploi. Sur LinkedIn, il repère l’annonce d’une chaîne de télévision locale pour un poste de desk, c’est-à-dire pour visionner et éditer des vidéos d’agences, en horaires décalés de 16 heures à minuit. «Déjà, ça aurait dû se répercuter sur la fiche de paye», relève-t-il. Dès le lendemain de sa candidature, on le rappelle.
«Je sens qu’ils sont en galère, pressés de recruter, raconte Louis. Mais surtout, je me rends compte que le poste équivaut plutôt à celui d’un chef d’édition qu’à un job de journaliste. Bref, c’est un poste à responsabilité.»
Alors quand la question du salaire arrive sur la table, Louis répond tout net que le montant proposé n’est pas à la hauteur des missions exigées. L’annonce réapparaît quelques jours plus tard. La chaîne pourvoira finalement le poste avec une journaliste stagiaire, tout juste sortie d’école. Quant à Louis, il cherche toujours un poste qui lui convienne. Mais sa fermeté en entretien ne l’a pas desservi : la chaîne lui a proposé des missions ponctuelles de journaliste reporter d’images.
«En travaillant vingt jours par mois à la pige, je suis mieux payé que si j’avais accepté le poste fixe, c’est fou !»
Diplômée cette année, à 23 ans, d’un master d’économie à Sciences-Po Sidonie Commarmond, membre du collectif Pour un réveil écologique, travaille pour une société d’étude britannique sur la transition écologique. Elle est aussi membre active du collectif Pour un réveil écologique, qui rassemble étudiants et jeunes professionnels qui placent la transition écologique au cœur de leur projet de société et de leur future carrière.
Recrutement en ligne avec un jeu digital sur-mesure
Le lien entre les expériences de jeu immersives et le recrutement des salariés est assez étroit. Les jeux constituent une base solide pour véhiculer vos valeurs d’entreprise tout en évaluant les compétences des candidats d’une façon ludique et mesurable.
Évaluation des compétences, des délais d’exécution, du travail d’équipe ou des performances individuelles,…etc. Le tout présenté à travers des classements, des tableaux de bord, des rapports de données sur les candidats automatiquement générés, autant de moyens pour constituer une appréciation précise et complète des candidats-joueurs.
Quelle est la durée de conception d’un jeu digital pour le recrutement ?
La conception d’un jeu digital sur-mesure pour le recrutement prend entre 20 jours et 3 mois en fonction de sa complexité.
Quel est le nombre de joueurs maximum pour un jeu digital pour le recrutement ?
Il n’y a pas de limite de participants car le jeu vous appartient à 100%. Vous pouvez l’utiliser autant de fois que vous le souhaitez. Des serveurs peuvent accueillir jusqu’à 200 000 joueurs en simultané.
Quel est le prix de la conception d’un jeu digital pour le recrutement ?
La création d’un jeu digital sur-mesure pour le recrutement nécessite une équipe de plusieurs personnes (Game Designers, infographistes, UX / UI Designer (ex webdesigner), développeurs en informatique…
L’exemple de Nixial
L’entreprise toulousaine Nixial a créé une réplique virtuelle de ses locaux où se retrouvent les salariés sous forme d’avatars. Elle recrute ses salariés via un jeu en ligne.
Des espaces pour les réunions, des jeux d’arcade, des salles de repos, une cafétéria : les locaux de la société toulousaine Nixial sont colorés, spacieux… et en partie virtuels.
Quand ils sont en télétravail, les onze salariés de cette entreprise de services informatiques fondée en 2019, peuvent se retrouver virtuellement dans la réplique de leurs locaux réels.
« Même lorsque nous ne sommes pas présents, via des micros, nous pouvons discuter de nos projets internes à deux ou à plusieurs. Pour les plus jeunes, ça permet de briser l’isolement du télétravail »
Selon Brice Chellet, le directeur adjoint.
Autre innovation : depuis le mois de septembre, les développeurs sont recrutés à l’aide d’un jeu en ligne. Objectif : trouver le mot de passe qui permettra de postuler.
Le jeu au graphisme épuré ressemble à ceux que l’on trouvait au début des années 90. Le candidat peut même utiliser la voiture de Mario pour se déplacer dans les couloirs ! « Ceux qui viennent en entretien adorent créer leur avatar. Nous les recevons dans nos bureaux virtuels pour une visioconférence avant de les rencontrer physiquement. Ce jeu nous permet de rayonner et d’être visibles. »
Les fondateurs de la société envisagent de développer un jeu plus complexe pour tenter de recruter « les meilleurs développeurs ».
Le jeu en ligne au service du recrutement, selon PricewaterhouseCoopers
PwC est une entreprise reconnue et un important recruteur de jeunes diplômés, dont les candidats ont souvent une image partielle, voire faussée.
Elle voulait donc bousculer cette image un peu rigide en mettant en avant la diversité de nos métiers, l’importance des soft skills dans ses recrutements, et la culture d’entreprise – notamment son programme interne de bien-être des collaborateurs, « Be well, work well ».
GameChangers s’inscrit dans cette démarche en misant sur le gaming pour attirer des candidats de profils très différents.
Game Changers est une véritable expérience vidéoludique. Les joueurs se voient alors en immersion à 360° au cœur de l’entreprise. Ce serious game s’appuie sur les codes de la jeune génération et surf sur la tendance du gaming. Le but du jeu est simple : en apprendre davantage sur PwC à travers des énigmes et des challenges. Ainsi, le jeu met les candidats au défi et les incite à montrer leur goût pour le challenge, à déployer leur capacité de réflexion et à prendre des décisions stratégiques.
Les joueurs peuvent alors explorer trois pièces :
– La Tech Room : elle met en avant la technologie ainsi que les métiers de la cybersécurité et de la donnée.
– L’energy Room : il s’agit d’un espace où le candidat peut « recharger ses batteries » et qui s’inspire du programme interne du cabinet en matière de bien-être au travail.
– La Strategy Room : elle correspond au poste de pilotage. Les joueurs y prennent des décisions tactiques, faisant échos à des sujets de stratégie d’entreprise, aux métiers de la finance et de la gestion des risques.
Sophie Dagnaud, responsable de la marque employeur à PwC France, a indiqué que ce dispositif a été mis en place pour « surprendre les candidats et éveiller leur curiosité, comme une sorte de teasing de ce qu’ils vont trouver en intégrant l’entreprise. Nous les invitons à explorer un univers qui nous ressemble à travers nos valeurs et nos missions et nous ouvrons une porte vers le futur en faisant appel à l’imaginaire pour qu’ils puissent se projeter ».
C’est à travers ce serious game que PwC souhaite affirmer sa culture de l’innovation.
Pour Virginie Groussard, directrice du recrutement chez PwC, Game Changers est la « preuve que la technologie peut être un atout afin d’incarner nos messages avec un discours plus concret et plus authentique. La vocation du jeu est d’amener les talents à postuler au sein de notre entreprise, tout en ayant pris connaissance et mis en avant les qualités dont ils devront faire preuve une fois en poste. Plus que jamais, la technologie est au service de l’humain chez PwC ».
Un outil efficace !?
La plateforme aurait enregistré 4 000 connexions et 1 500 joueurs. 60 % d’entre eux sont des étudiants. Pour promouvoir son serious game, PwC a privilégié les réseaux sociaux : 90 % des joueurs proviennent de LinkedIn et Facebook.
Le choix d’un serious game est une excellente tactique de la part de PwC puisque le gaming est un très bon moyen de cibler les jeunes diplômés, plus aptes à apprécier ce type de contenu. C’est également un très bon moyen pour la multinationale de faire parler d’elle et de recueillir de nombreuses candidatures en vue de dénicher de nouveaux talents.
Pourquoi recruter par le jeu ?
Innover, se réinventer, se moderniser, voici les principaux enjeux des entreprises d’aujourd’hui.
Dans un monde de plus en plus digital, il a été nécessaire pour de nombreuses entreprises de s’adapter à ces évolutions, de les intégrer et de les maîtriser.
Cette digitalisation des pratiques n’a pas échappé aux directions RH et a notamment permis à ces dernières de recruter autrement.
Pour attirer des profils atypiques, analyser des comportements spécifiques, la gamification du recrutement s’est fortement développée ces dernières années.
Selon une enquête BPI publiée en mai 2018 , “41% des PME et ETI disent avoir des difficultés de recrutement contre 34% l’année précédente.” A cela s’ajoute la pénurie de certains profils, rendant le recrutement de plus en plus difficile.
En raison de cette “guerre des talents” et de cette difficulté à recruter, les entreprises ont dû innover dans leur manière de recruter et ainsi espérer attirer de nouveaux candidats.
L’appel aux robots
Une longue enquête du Monde montre que les entreprises, dans l’industrie en particulier, accélèrent l’implantation de robots 100% autonomes et que la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie viennent de dépasser la France sur le nombre de robots par employé.
Mais également certaines entreprises font appels à des ChatBots pour recruter.
Recrutement : un robot qui «tchate» avec les candidats
L’intelligence artificielle permet de donner aux candidats un premier niveau d’informations, et d’en recueillir en retour, grâce à un robot dit conversationnel. Comment ça marche un chatbot ? Le robot parlant, enfin écrivant, est développé pour comprendre les questions simples et y répondre dans la seconde. Il rebondit aussi sur les propos du candidat pour mieux l’aiguiller. Il ne peut pourtant pas tout, et passe alors le relais aux « humains » dès que c’est nécessaire. Explications par Alban Salini co-fondateur de Kick My Bot, créateur de chatbots intelligents.
Comment un robot qui discute peut-il faciliter la vie des candidats et des recruteurs ?
Nous avons développé une technologie intégrée aux plateformes de messagerie telles que Facebook Messenger par exemple. Sur la thématique RH, le chatbot développé a pour objectif de proposer des offres d’emploi dans le domaine et la zone géographique souhaités par le candidat. Une fois que l’offre proposée matche avec le souhait du candidat, celui-ci peut directement postuler depuis Messenger et en savoir plus sur la nature de la mission. Nous offrons aux utilisateurs la possibilité de candidater depuis le site internet ou via le chatbot en déposant son CV en un clic.
Point fort de la solution, le chatbot grâce à sa brique conversationnelle est capable de travailler sur la pré-sélection de candidats mais également de répondre aux questions concernant l’entreprise.
Est-ce que l’on sait que l’on est en train de parler à un robot ?
Nous recommandons bien évidemment de jouer la transparence. Le robot se présente d’ailleurs à son interlocuteur dès le premier message. Cela renforce l’aspect ludique et décontracté de la conversation. Annoncer sa zone d’action, comme proposer des offres ou fournir des renseignements, permet d’éviter les malentendus.
Et l’humain dans tout ça ?
Le robot est utile pour un premier niveau d’interactions. Il doit aussi pouvoir identifier les questions auxquelles il n’a pas de réponse et enclencher une mise en relation directe avec un interlocuteur humain qui se concentrera uniquement sur les tâches à forte valeur ajoutée.
Restons optimistes en disant que ces nouvelles méthodes créeront du travail pour les Game Designers et autres développeurs de code informatique !
5euros est une aventure qui a commencé il y a déjà plus de 10 ans avec une conception et une première version sortie en 2013.
Dès sa sortie, cette plateforme avait un but : rendre le freelancing simple et accessible en proposant aux visiteurs d’acheter des services comme ils achèteraient des produits.
Côté vendeurs, ils ont toujours voulu rémunérer les freelances à leur juste valeur et pensent avoir réussi : 1 € quel que soit le montant de la commande avec ComeUp Plus.
Pourquoi changer de nom ?
5euros change de nom pour devenir ComeUp. Ils ne sont pas rachetés, ils ne lèvent pas de fonds, et continuent “à être maîtres à 100 % du projet” mais nous devons évoluer en termes d’image et surtout pour partir à l’international.
Selon un communiqué cette nouvelle identité, plus forte renverra une image plus positive de la plateforme et des vendeurs qui y proposent des prestations. C’est une façon de se détacher de cette image que pouvait renvoyer le nom “ 5euros ”.
Les utilisateurs de la plateforme le savent, nous sommes bien loin d’un modèle à “ tout à 5 € ”. Il n’y a jamais eu que des prestations à 5 € grâce au système d’options comme le traduit le panier moyen qui a toujours été bien au-dessus de 5 €, et qui ne cesse d’augmenter pour atteindre 55 € aujourd’hui. Nous sommes une véritable référence sur le marché des plateformes des freelances, il nous fallait donc un nom qui reflète cette position.
“Come up” signifie littéralement “s’élever / sortir / germer”. Et cela correspondrait bien aux valeurs de cette entreprise qui a vocation à aider les freelances et les porteurs de projets à se développer, à donner une nouvelle dimension à leur activité.
C’est un nom facile à mémoriser et simple à prononcer outre-Atlantique. Nous sommes sûrs qu’il s’imposera encore plus fortement comme une référence sur le marché des plateformes de freelances.
Fini les microservices ?
Si ce changement de nom est une bonne chose, il en reste que le nom de domaine 5euros.com restera dans les mémoires et associé à la notion de microservice. Ce qui parraissait péjoratif pour les télétravailleuses et télétravailleurs indépendants.
D’ailleurs il est précisé sur le site :
Ainsi, le terme « microservice » ne sera plus utilisé, nous parlerons désormais, tout simplement, de services. Ce seront les seuls changements visibles pour les internautes.
En effet, l’infrastructure et le fonctionnement du site restent les mêmes. Pas besoin de recréer un compte, les utilisateurs de 5euros n’auront qu’à utiliser leurs identifiants de connexion pour se connecter à ComeUp. Factures, informations personnelles, commandes, conversations : tout sera disponible à l’identique sur ComeUp.
Pour nous et pour d’autres, ce site reprenait le concept du célèbre Fiverr qui avait lancé une version française sur alors que la quasi totalité des indépendants et des freelances était fragilisée par la crise de la Covid, Fiverr, la très populaire plateforme israélo-américaine de connexion entre entreprises et indépendants, s’était lancé en France le 28 avril prochain. En exclusivité pour Forbes France, Peggy de Lange, en charge du développement international de Fiverr expliquait les raisons de ce choix.
Certains dénoncent la Gig economy, synonyme d’une « low-costisation » des services ?
Peggy de Lange : En proposant de nouvelles manières de travailler et de créer, Fiverr ne brade pas le savoir-faire des indépendants mais connecte des entreprises de toutes tailles avec des professionnels hautement qualifiés, pour des missions aussi diverses que la conception graphique, le marketing digital, la programmation, la vidéo ou encore l’animation.Ce qui fait la différence avec les autres plateformes est notre statut « pro » pour les personnes très qualifiées.
Le spectre de compétence de ces derniers est large, avec plus de 300 catégories accessibles sur la plateforme, réunis en 8 grands groupes de métiers. En 2019, plus de 2,4 millions de clients ont acheté une large gamme de services à des indépendants travaillant dans plus de 160 pays. Aujourd’hui plus que jamais, le modèle de Fiverr a une place à part entière dans l’écosystème des entreprises.
Comment évaluez-vous le marché français ?
Peggy de Lange : Le lancement de Fiverr France ne doit rien au hasard : quand bien même 70% du chiffre d’affaires est aujourd’hui généré par des pays anglo-saxons, la demande pour de talents ponctuels, en ligne et avec une grande flexibilité est une tendance de fond à l’échelle mondiale.
Fiverr France est un site Français, et non une simple traduction, qui a nécessité 5 mois de développement par une centaine de développeurs.
Avec la version française de Fiverr, nous allons pouvoir nous développer de façon beaucoup plus dynamique sur ce marché très prometteur avec une croissance à deux chiffres. En France, Fiverr a enregistré 50% d’achats et 77% de ventes supplémentaires sur la plateforme (Q1 2020 versus Q1 2019). Pour Fiverr, investir un marché comme la France est donc une réelle opportunité et un levier de croissance nécessaire pour les années à venir. De façon simultanée, Fiverr lancera également la version espagnole de son site. Ces deux lancements marquent le début d’une expansion internationale à long terme.
La Gig-Économie et les algorithmes de sélection
Des télétravailleurs pensent qu’ils perdent des revenus à cause de décisions algorithmiques et qu’ils ne peuvent pas riposter.
Après avoir expérimenté la plupart des plates-formes de marché indépendantes, Lars, basé à Stockholm, qui est écrivain et traducteur, s’est installé sur Fiverr en septembre 2021. En moins de six mois, il réalisait un bénéfice mensuel compris entre 5 000 et 6 000 dollars après que la plate-forme ait pris sa part. . Même s’il travaillait à plein temps pour répondre aux demandes de ses clients, il était satisfait de la façon dont les choses avançaient.
Puis en octobre, toutes les promotions de concerts de Lars ont été désactivées, ce qui signifie qu’il ne pouvait pas payer la plateforme pour promouvoir son profil, et ses revenus ont pris un énorme coup. “J’étais toujours en haut de la première page de recherche de Fiverr avant, puis en un clin d’œil, tous mes concerts étaient au bas de la toute dernière page”, explique Lars, qui, comme tous les autres travailleurs de concert dans cette histoire, a parlé à WIRED sous condition d’anonymat pour éviter des représailles. “Je n’ai pas de mauvaises critiques publiques, mais on m’a dit que j’avais été déclassé en raison de ‘problèmes de qualité'”. Ses revenus mensuels ont chuté de 1 000 à 2 000 dollars.
Il dit que lorsqu’il a contacté Fiverr pour obtenir de l’aide, ils l’ont peu rassuré. On lui a dit de ne pas s’inquiéter, car les classements changent tout le temps. “Mais c’est un mensonge—ils ne font que m’éclairer et me dire que ce n’est pas vrai”, dit-il. “Ils n’ont pas pu fournir plus de détails sur la raison pour laquelle ils l’ont désactivé.”
Comme beaucoup d’autres travailleurs de l’économie des concerts, Lars est piégé dans un cauchemar kafkaïen, à la merci d’avis d’utilisateurs en constante évolution, de mesures de performances et d’algorithmes opaques. Bien que ce phénomène d’insécurité de la réputation ne soit pas nouveau, il exacerbe un environnement économique déjà difficile pour la main-d’œuvre en expansion de l’économie des concerts. Les travailleurs de toutes sortes se tournent vers des bousculades secondaires pour faire face à des niveaux élevés d’inflation. Selon la société de technologie logicielle Qualtrics, 38% des travailleurs américains ont cherché un deuxième emploi, tandis que 14% envisagent de le faire, les parents étant particulièrement susceptibles de chercher à combler les lacunes. C’est la même histoire en Europe : 34 % des travailleurs basés au Royaume-Uni ont un deuxième emploi, tandis que 15 % sont déterminés à en obtenir un pour joindre les deux bouts.
Une étude menée dans des villes telles que Londres, New York, San Francisco, Los Angeles et Manille par des chercheurs de l’Université de Bristol et de l’Université d’Oxford a révélé que la majorité des travailleurs de la Gig économie se sentent menacés par les processus de rétroaction. Et les entreprises technologiques ne font qu’aggraver le problème, laissant les télétravailleurs inquiets pour leurs revenus futurs et encore plus exposés financièrement au milieu de la crise du coût de la vie.
La gig economy signifie, littéralement, l’économie des petits boulots.
Le terme, très populaire aux Etats-Unis, désigne principalement les plateformes collaboratives comme Uber ou Deliveroo qui n’emploient pas des salariés mais travaillent avec des micro-entrepreneurs (anciennement auto-entrepreneurs, qui exercent une entreprise individuelle sous le régime fiscal de la micro-entreprise.)
La gig economy incarne un nouveau modèle en plein essor. Au Royaume-Uni, elle représente cinq millions d’emplois, concentrés dans les secteurs de la livraison de nourriture ou la conduite de taxi. Ces emplois temporaires à la tâche et flexibles coûtent peu cher.
Cependant, les travailleurs-indépendants ne bénéficient d’aucune protection sociale et dénoncent tour à tour leurs conditions de travail. Dans le cas d’Uber, leader des plateformes de réservation, les chauffeurs de VTC (véhicules de transports avec chauffeurs) réclament une meilleure rémunération à la course, une baisse de la commission d’Uber et de meilleures conditions de travail. Face à la fronde, les législations pourraient bientôt changer.